Tirez-en une leçon, ô vous qui êtes doués de clairvoyance !

Tirez-en une leçon, ô vous qui êtes

doués de

clairvoyance !

Préface

 

 

L’expérience humaine est une des sources du savoir et de la connaissance humaine, à condition qu’elle soit inscrite sous des critères authentiques, de telle sorte que les prémisses soient bien précisées et les conclusions valides.

 

L’expérience humaine ne repose pas sur les situations individuelles, ni sur les rumeurs et les on-dit, furent-ils nombreux. Elle se fonde plutôt sur des phénomènes successifs, même si, quelquefois, cette continuité peut être interrompue. C’est pour cela que le noble Coran nous a incités à réfléchir et tirer des leçons de ce qu’ont vécu les communautés et les peuples passés. Le noble Coran nous a aussi ordonné, dans de nombreux passages, de méditer sur leurs situations, leurs modes de vie et leurs destinées. Parmi ces passages, celui de la sourate Al-Hajj, lorsque Allah dit :

 

« Que de cités, donc, avons-Nous fait périr, parce qu’elles commettaient des tyrannies. Elles sont réduites à des toits écroulés : Que de puits désertés ! Que de palais édifiés (et désertés aussi) ! Pourquoi ne voyagent-ils pas sur la terre afin d’avoir des cœurs pour comprendre et des oreilles pour entendre ? Car ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais ce sont plutôt les cœurs dans les poitrines. » (Versets 45 et 46)

 

 

Lorsque nous parlons d’aspects particuliers de la vie d’autres peuples, nous ne devons pas négliger les bons aspects. Mais le critère de jugement doit être le caractère prioritaire et l’importance de ces aspects dans la vie humaine. Ainsi, tout ce qui concerne l’esprit et sa noblesse, la raison et sa maturité, coïncide le mieux à la vie humaine. Par contre, tous les aspects concernant les plaisirs et les biens de la vie mondaine, ne sont que secondaires.

 

Parler de l’Occident et de son mode de vie prendrait du temps. Les cris des Occidentaux s’élèvent, en des lieux et des périodes divers, mettant en garde contre le danger, et menaçant d’un effondrement cette civilisation matérialiste. Cette civilisation qui a perdu toute aptitude à composer avec l’esprit, la noblesse humaine et sa raison, qui lui permet d’être conscient de ces objectifs, de sa mission et de son rôle dans cette vie ; et non pas uniquement la raison novatrice dans la compréhension des phénomènes physiques, de la mécanique, de la physique, de la chimie, de l’électronique et des découvertes…

 

Au même instant, nous savons très bien que ces expériences et ses études, ainsi que notre effort pour les comprendre et en profiter, ne sont que pour réveiller cette communauté qui a abandonné sa mission, et qui vit, aujourd’hui, éloignée de sa religion, en ne la faisant pas triompher et en ne l’appliquant pas dans son comportement quotidien. C’est pour cela que nous devons évaluer les expériences occidentales avec le Coran, la Sunna et le mode de vie des meilleurs premiers siècles, et non avec la réalité de notre communauté musulmane d’aujourd’hui. Ceci, parce que cette communauté est loin d’être un modèle islamique, où il n’y aurait ni contradiction, ni déviation. Il n’est pas improbable de trouver dans la communauté d’aujourd’hui, des situations similaires à celles de l’Occident. La raison en est que cette communauté ne représente pas du tout l’islam authentique, autant dans la parole et l’action, que dans les préceptes et les relations. Cette communauté connaît d’autant plus le désordre et la déviation, que son éloignement du Coran et de la Sunna est grand.

 

Pour toutes ces raisons, nous préfaçons le livre du Dr. Abdallâh Al-Khâtir (qu’Allah Lui accorde Sa miséricorde), qui est à l’origine un ensemble d’articles parus séparément dans la revue « Al-Bayân » ayant pour thème « ce que j’ai vu en Grande-Bretagne ». Ces articles sont, comme je l’ai déjà dit, des exemples constituant des preuves et des indicateurs, traduisant une réalité qu’il faut garder dans son contexte. Nous devrions tous – notamment ceux d’entre nous qui sont émerveillés par l’Occident, parmi les « occidentalisés » et les laïcs – prendre conscience de notre situation et la réalité de notre communauté, afin de l’extraire de la situation dans laquelle elle se trouve, une situation d’errance, de désorientation, et de perte de son identité. Cette situation l’a rendue accablée et rabaissée face ses ennemis, se rappelant la parole d’Allah :

 

« Et si vous vous détournez, Il vous remplacera par un peuple autre que vous, et ils ne seront pas comme vous. » (Muhammad, v. 38)

 

Je demande à Allah qu’il rende ce livre utile, qu’Il accorde la récompense à son auteur et qu’Il rende notre intention sincère ; Il est, sans le moindre doute, celui qui entend tout et celui qui exauce les vœux.

 

Écrit par

Le Dr. Abdar-Razzâq Mahmûd Yâssîn Al-Hamd

Le 21/11/1412 (1992)

 

 

 

Avant-propos

 

 

 

La louange est à Allah seul ; que la prière et la bénédiction d’Allah soient sur celui qui n’est relayé par aucun prophète après lui.

 

Ce livre de petit format, mais de grand intérêt, est une compilation d’articles du Docteur Abdallâh Ibnou Moubârak Al-Khâtir (qu’Allah Lui accorde Sa miséricorde et Son vaste paradis) qui sont parus dans la revue islamique « Al-Bayân », publiée par « Al Muntada al Islamy » en Grande-Bretagne.

 

Nous demandons à notre Seigneur (qu’Il soit exalté) de rendre ce livre utile au lecteur, qu’Il récompense son auteur et qu’Il englobe de Ses bienfaits tous ceux qui le propageront. Et que la prière et la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille, et ses compagnons.

 

 

 

L’éditeur.

 

 

Introduction

 

 

La louange est à Allah seulement ; que la prière et la bénédiction d’Allah soient sur Ses serviteurs qu’Il a élus.

 

J’ai vécu à Londres durant trois années environ, pendant lesquelles je suivais des études en psychothérapie. J’y tenais des activités de prêche islamique dans l’une des mosquées de la ville : la mosquée de Peckham. Cette mosquée réunissait un bon groupe de jeunes de différentes nationalités arabes. J’ai été témoin, dans la capitale britannique, de beaucoup de situations qui méritent qu’on écrive à leur sujet.

 

Je vais présenter ce que j’ai vu sous forme de chapitres, recherchant ainsi la simplicité et des leçons à en tirer.

 

Allah est le garant de la réussite.

 

 

Diplômé de Cambridge

 

Au commencement, j’ai été obligé d’apprendre la langue anglaise, bien que j’aie étudié la médecine dans cette langue. Mais cela était indispensable pour mener à bien mon examen ; les Anglais attendent de tout un chacun qu’il écrive et lise comme un citoyen anglais. Ainsi, comme je travaillais à l’hôpital la matinée, je n’ai eu d’autre choix que de demander à un professeur de m’apprendre comment écrire correctement mes articles. Il est habituel chez les Anglais, pour celui qui souhaite demander quelque chose, d’accrocher tout simplement une petite annonce sur la devanture d’un magasin, ou sur le panneau d’annonces d’une des facultés, la réponse parvenant alors rapidement par un coup de téléphone.

 

Un professeur anglais, diplômé en littérature anglaise à l’Université de Cambridge, me répondit. Il m’enseigna la langue anglaise deux fois par semaine. Après être venu chez moi cinq fois, il me demanda timidement : « Mes amies me demandent comment est-il possible de venir chez une connaissance cinq fois, sans qu’il lui présente sa femme pour faire connaissance. » Sa question fut un point de départ pour discuter d’un autre sujet que les études. En effet, j’attendais une telle occasion, parce que je savais que les Anglais n’appréciaient guère l’empressement dans des discussions, au sujet desquelles ils n’avaient pas posé de questions. Il faut plutôt attendre l’occasion et répondre aux questions qu’ils posent.

 

Je lui ai répondu succinctement : « Notre religion nous ordonne de préserver la femme et de la protéger des regards indiscrets ; il ne lui est pas permis de s’asseoir, ni de se mélanger avec les hommes hormis ses parents proches. » Ensuite, je l’ai interrogé au sujet de la mixité entre les hommes et les femmes mariés et de l’isolement entre un homme et une femme ; n’est-il pas probable qu’ils tombent dans l’adultère, même si on évaluait cette probabilité à 5 % seulement ? Il me répondit : « Oui, et même plus de 5 % ! » Une autre fois, je lui demandais : « Ces relations non conformes ne sont-elles pas une des plus importantes causes de la perversion et de la dépravation de la société ? » Il me répondit : « Bien sûr. »

 

Je lui ai dit en résumé : « Ceci est un des bénéfices de notre religion qui nous interdit la mixité… Ainsi, la femme, chez nous, est très respectée et jouit de multiples droits qu’elle soit fille, épouse, ou bien mère. En effet, celui qui détient l’autorité sur elle subvient à tous ses besoins et il travaille pour son bien-être. Il y a dans notre système familial tellement d’amour, d’aide et de solidarité que votre société ne peut même pas le concevoir. » Il répondit : « c’est beau et très logique. » J’ai senti la sincérité dans ce qu’il disait.

 

Ensuite, je lui ai demandé : « Que connais-tu de l’islam ? » Il me répondit : « Khomeyni et Kadhafi ! » J’ai cru qu’il plaisantait, mais je me suis rendu compte que c’était tout ce qu’il connaissait de l’islam. Un diplômé de l’Université de Cambridge qui ne sait même pas qu’il y a un livre nommé le noble Coran, ni un prophète nommé Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) !!! L’homme me parlait, face-à-face, et il me semblait être un petit enfant ; je m’excuse auprès des enfants de nos pays qui connaissent la religion d’Allah bien plus que lui. Je lui ai dit : « Je ne sais pas qui est responsable de ta totale ignorance au sujet de l’islam ?!! Est-ce votre université et votre programme d’étude, ou est-ce toi qui as accepté personnellement cette situation ? Comment ne vous enseignent-ils pas une religion pratiquée par un milliard de personnes dans le monde ? Alors que votre pays entretient des relations historiques et a des intérêts avec les pays du monde musulman ! » Ensuite, avant que le professeur ne quitte mon domicile, je lui ai offert une collection de livres sur l’islam. Plus tard, il me téléphona et m’informa qu’il avait lu ces livres, et qu’il souhaitait en lire d’autres.

 

Cher lecteur, comme j’aurais souhaité avoir plus de temps pour suivre le parcours de ce genre de personne. Mais, malheureusement, que puis-je faire sachant que la plupart de mon temps est occupé par un travail difficile. Je fais passer le plus important en priorité dans mon activité de prêche islamique. Par ailleurs, est-ce que les « perroquets » du tiers-monde (ceux qui imitent aveuglément les Occidentaux) connaissent la réalité des Occidentaux ?!

 

Si le diplômé de l’Université de Cambridge était ingénieur ou médecin, on aurait pu lui trouver une excuse, seulement il est diplômé de la faculté de langue et de littérature anglaise, il aurait donc dû apprendre au moins quelques points sur l’islam…

 

Par contre, que ceux qui abondent dans leurs essais littéraires et historiques de citations des orientalistes, viennent voir ce que les orientalistes enseignent de l’islam aux personnes telles que ce diplômé.

Ô Seigneur ! Ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent,

mais ce sont plutôt les cœurs dans les poitrines.

 

La femme occidentale et le mariage.

 

 

Cher lecteur, j’ai pu déjà t’informer que j’étais psychothérapeute. Ce travail me donne l’occasion de percevoir un autre visage de nos sociétés et de communiquer avec des personnes diverses, hommes ou femmes. Il est normal, pour celui qui travaille dans ce genre de spécialisations, de donner de l’importance aux problèmes des gens. Le spécialiste peut marcher dans la rue et avoir son attention attirée par quelque chose, à laquelle le simple passant n’accordera pas d’importance. J’espère tant voir les savants prédicateurs prêter plus attention à ce genre de situations et présenter des solutions satisfaisantes. En effet, leur rôle sera plus important que celui des médecins ou des représentants de l’ordre, car ne pas appliquer les directives islamiques est un des plus importants facteurs qui provoque ce genre de maladies.

 

J’ai tenu à évoquer cette introduction, pour que le lecteur ne s’étonne pas des évènements que je vais citer, notamment les consultations médicales que viennent faire les femmes chez nous, et l’écoute de leurs problèmes. Certes, il n’y a pas de guérison sans écouter et débattre de ces problèmes.

 

Après cette introduction, je retourne à mon propos, celui de la femme occidentale et le mariage :

 

Au début de mon séjour en Angleterre, j’étais étonné de voir que c’était la femme qui pourvoyait aux dépenses de l’homme ; je remarquais cela, lorsque je montais dans le train, ou lorsque j’entrais dans un restaurant, en effet, le mot « générosité » n’existe pas dans le vocabulaire des Occidentaux.

 

Plus tard, lorsque cet étonnement s’amenuisa et lorsque les malades m’informèrent de la cause de ce phénomène, j’ai compris d’eux que l’homme n’aime pas être lié par l’acte de mariage, mais il préfère avoir ce qu’ils appellent une « petite amie » « girl friend » et les femmes disent « mon petit ami » « boy friend ». Ceci n’a rien à voir avec la loyauté[1] ! Comme ils ont déformé ce mot, car l’ami signifie : la loyauté, l’amour, le bon comportement, l’honneur, la générosité, la fidélité et autres belles et sublimes significations.

 

Le compagnon, chez eux, vit des années ou des mois avec la femme, sans subvenir à ses besoins, c’est plutôt elle qui le fait pour lui, dans la majorité des cas. Il peut aussi quitter la maison quand il le souhaite, ou il peut demander à la femme de quitter sa maison, si elle vit chez lui. C’est pour cette raison que, chez eux, la femme vit dans l’angoisse et dans une grande peur ; elle redoute que son compagnon se lie avec une autre femme pour ensuite la quitter, sans qu’elle puisse trouver un autre petit ami !!!

 

Comme on dit « l’exemple éclaircit l’argumentation », j’ai donc choisi un seul exemple parmi tant d’autres, qui montre le statut de la femme en Occident.

 

J’ai pu rencontrer, lors de mes consultations thérapeutiques, une femme d’une vingtaine d’années, dans état psychologique dépressif. Plus tard, elle se sentit un peu mieux et commença à s’exprimer consciencieusement, je l’ai alors questionné sur sa vie. Elle me répondit, en larmes : « Mon seul problème est que je vis dans un état d’angoisse et de désarroi, je ne sais pas quand mon petit ami va me quitter et je ne peux même pas lui demander de se marier avec moi, car j’ai peur de sa réaction. On m’a conseillé d’avoir un enfant de lui, afin que ceci l’encourage au mariage. Voici l’enfant et comme vous pouvez le constater la beauté ne me fait pas défaut, malgré tout cela j’entreprends tout ce qui en mon pouvoir, comme services et dépenses d’argent, et pourtant je n’ai pas réussi à le convaincre de se marier. Voilà la véritable raison de ma maladie et sa cause majeure. J’ai le sentiment d’être isolée dans cette société, je n’ai pas de mari pour m’aider à assumer les charges de la vie. J’ai une famille, mais c’est comme si elle n’existait pas. Si j’avais su, je serais restée sans enfant, parce que je ne veux pas qu’il souffre et qu’il soit malheureux dans cette vie, comme j’ai souffert et été malheureuse. »

 

Cette femme malade n’est nullement une exception de la société occidentale, ce sont plutôt ceux qui vivent une vie tranquille qui font exception…Après tout cela, les Occidentaux trouvent à critiquer nos sociétés musulmanes et prétendent que nos femmes y vivent une vie misérable et triste. Seulement, nous, nous ne prêtons aucune importance à l’opinion que l’Occident a de nous et nous ne leur demandons même pas d’avoir un bon comportement à notre égard. Par contre, nous voulons que nos femmes remercient Allah (qu’Il soit exalté) pour les bienfaits de l’islam. En effet, la femme était, à l’époque de l’ignorance (l’époque antéislamique), humiliée et méprisée. Mais vint l’islam pour élever son statut, et par la grâce d’Allah, l’homme commença à chercher lui-même, la main d’une femme pour se marier, et elle, à son tour, pouvait accepter comme refuser. Sa famille joue également un rôle important dans son mariage. De même, la femme, qu’elle soit chez son mari ou chez son père, est respectée et noble ; ceux sont les hommes qui subviennent à ses besoins. Ce dont nous nous plaignons dans nos sociétés, c’est l’excès dans le prix de la dot et les dépenses immodérées imposées à l’homme, pour qu’il puisse se marier. Allah le Très-Haut a dit :

 

« Ils te rappellent leur conversion à l’islam comme si c’était une faveur de leur part. Dis : Ne me rappelez pas votre conversion à l’islam comme une faveur. C’est tout au contraire une faveur dont Allah vous a comblés en vous dirigeant vers la foi, si toutefois vous êtes véridiques. » (Les appartements, v.17)

 

 

C’est une vraie reine !!!

 

 

Notre voisine était une femme âgée d’environ soixante-dix ans. Elle nous inspirait de la compassion, lorsqu’on la voyait sortir et entrer sans personne de sa famille, ou de ses proches, pour l’épauler. Elle achetait elle-même sa nourriture et ses habits. Son domicile était paisible, sans aucune compagnie. Personne ne frappait à sa porte. Un jour, je voulus accomplir mon devoir de voisin que nous impose l’islam. C’est à cet instant qu’elle fut vraiment très étonnée lorsqu’elle me vit, alors que je n’avais pas fait grand-chose. Mais cette femme vivait dans une société où les bonnes actions n’existent pas, ni la douceur et la tendresse. En effet, les relations de voisinage se limitent, dans le meilleur des cas, aux bonjours et aux bonsoirs.

 

Le deuxième jour, elle vint chez nous avec des bonbons pour les enfants et une carte de vœux dans laquelle elle écrivit l’expression de ses remerciements et de sa considération pour le service que nous lui avions rendu. Je l’incitai à venir rendre visite à ma femme. Elle venait ainsi la voir de temps en temps. Au fur et à mesure des visites qu’elle nous faisait, elle se rendit compte que l’homme, dans notre pays, était le responsable de sa maison et de sa famille, qu’il travaillait pour eux, qu’il leur achetait la nourriture et les vêtements. De même qu’elle apprit le profond respect des musulmans pour la femme, qu’elle soit fille, épouse ou mère, et plus particulièrement lorsqu’elle devient âgée. À ce moment-là, ses enfants et petits-enfants entrent en compétition pour être à son service et la respecter… Quant à celui qui refuse de servir ses parents et de les aider, il est mis en marge de la société.

 

La vieille femme remarquait de près la solidarité familiale musulmane : Comment se comportait le père avec ses enfants, comment ils se rassemblent autour de lui, lorsqu’il pénètre dans la maison, et comment la femme se dévoue pour rendre service à son mari … La pauvre comparait sa situation à la nôtre, en se rappelant qu’elle avait des enfants et des petits-enfants, dont elle ignorait jusqu’à leur domicile, et qui ne lui rendaient jamais visite. Elle pouvait bien mourir et être enterrée, ou même incinérée, sans qu’ils en soient au courant. Ils n’y accordaient d’ailleurs aucune importance. Quant à sa maison, elle est le fruit de son travail et de son dur labeur tout au long de sa vie.

 

Elle raconta à ma femme les nombreuses difficultés auxquelles a fait face la femme occidentale dans son travail et dans l’achat des besoins de la maison. Puis elle conclut ainsi : « La femme, dans votre pays, est bel et bien une reine, et si ce n’était mon âge avancé, je me serais marié avec un homme qui ressemble à votre mari et j’aurais vécu comme vous vivez. »

 

Ce genre de phénomène est remarqué par tous ceux qui étudient ou travaillent en Occident. Malgré tout, il reste, dans notre pays, des personnes qui n’ont pas honte d’imiter les Occidentaux dans toutes les situations de leurs vies. De même, il reste toujours, dans le monde musulman, des journaux et des revues qui s’expriment avec admiration de l’habit de la femme occidentale, de son travail, de la mode occidentale et la liberté dont jouit la femme occidentale !!

 

Ô Seigneur ! À toi appartient la louange pour nous avoir comblés du bienfait de l’islam. Allah le Très-Haut dit :

 

 

 

« Ils te rappellent leur conversion à l’islam comme si c’était une faveur de leur part. Dis : Ne me rappelez pas votre conversion à l’islam comme une faveur. C’est tout au contraire une faveur dont Allah vous a comblés en vous dirigeant vers la foi, si toutefois vous êtes véridiques. » (Les appartements, v.17)

 

 

Lorsque la femme va à l’encontre de sa propre nature

 

 

De mon séjour en Occident, je ne pourrais jamais oublier deux images d’une avocate de renom, en totale contradiction entre elles :

 

La première image : Cette femme avait tous les qualificatifs suivants : saine de corps, la langue bien affilée, très enthousiaste dans ses croyances et ses convictions, d’un dynamisme infatigable : on peut lire ses articles dans les journaux, une autre fois, on l’entend s’exprimer à la télévision et affronter les plus grandes personnalités masculines, redoublant d’argumentation, ou encore on peut l’entendre dans les tribunaux défendre les causes pour lesquelles elle a consacré sa vie et son âme.

 

Le cher lecteur pourrait s’imaginer que cette femme est avocate au service d’une entreprise ou d’une association. Mais non ! Son seul travail est la défense des droits de la femme et de l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est pourquoi on peut constater qu’elle possède des statistiques surprenantes sur les ministères, les associations et les entreprises, et sur le pourcentage d’employés hommes et femmes en leur sein… Combien de fois a-t-elle imposé, ici ou là, un quota de femmes et le licenciement du surplus d’hommes. Combien de procès a-t-elle gagnés contre des entreprises, qui licenciaient des groupes de femmes, prétextant n’avoir plus besoin d’elles. C’était une femme très renommée, qui jouissait d’un grand prestige dans la société occidentale. C’était également un modèle pour les femmes, voire les hommes qui appelaient à l’égalité totale entre les deux sexes.

 

La deuxième image : Celle de cette même femme, malade. Son médecin particulier l’a faite transférée aux urgences de l’hôpital psychiatrique où j’exerçais. C’est là que j’ai vu, de mes propres yeux, une scène totalement opposée à ce que voyaient les gens à la télévision ou au tribunal :

 

J’ai vu une femme fragile, déprimée et abattue, qui éprouve le sentiment de vivre seule au monde, sans enfant, ni époux, ni frère, ni père. Les autres femmes, elles, la connaissaient comme étant la puissante avocate qui défendait leurs droits, mais elles n’avaient plus besoin d’elle lorsqu’elle était malade, à l’hôpital, ou immobilisée chez elle, ou encore dans une maison de retraite. Bien que je connaisse son problème avant même de la questionner, je l’interrogeai tout de même, car il faut bien interroger le malade, en prêtant attention à tout ce qu’il dit … Puis je lui demandai : « Quelle maladie avez-vous, que ressentez-vous ? » Elle répondit : « J’ai demandé à un homme de partager ma vie, mais il m’a répondu par la négative !! Je suis fatiguée de cette vie, et du travail que j’ai choisi. »

 

Voici sa maladie que je retranscris en toute honnêteté et avec précision… J’ai donc accompli mon devoir en lui prescrivant le traitement nécessaire à ceux qui sont atteints de dépression nerveuse. Pourtant, je sens qu’elle ne guérira pas de sa maladie, car elle ne trouvera jamais un homme raisonnable qui osera risquer sa vie et son esprit en se mariant avec elle. Et si jamais elle le trouvait, ce sera le genre d’homme incomplet qui ne pourra jamais lui dire « non !! ». Mais, cette sorte d’homme ne peut pas résoudre son problème. D’un autre côté, si jamais elle guérissait de son mal, pour ensuite retourner à son ancien travail, c’est comme si elle revenait à son premier état. En effet, ce genre de femme cherche la célébrité et le naturel reprend toujours le dessus sur l’acquis… Elle souhaitera donc que les gens parlent d’elle, quels qu’en soient les résultats.

 

Avez-vous vu lorsque la femme va à l’encontre de sa propre nature, qu’Allah a originellement attribuée à l’humanité ? Allah le Très-Haut dit :

 

« Dirige ton visage vers la religion exclusivement (pour Allah), telle est la nature qu’Allah a originellement donnée aux hommes – pas de changement à la création d’Allah –. Voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas. » (Les romains, v.30)

 

Le problème est que les gens n’ont vu cette femme qu’en bonne santé, la langue bien affilée, mais ne l’ont jamais vu sur un lit d’hôpital, souffrant de cette maladie psychologique qu’est la dépression nerveuse. L’admiration des sournois et de ceux qui se sont fait abuser par elle, est la cause de sa maladie, la source de son malheur, de sa misère et de son asservissement. J’ai été témoin personnellement de cette situation et les exemples à ce sujet ne sont très nombreux. Celui qui souhaite plus de preuves n’aura qu’à rechercher le pourcentage de femmes célèbres qui souffrent de dépression nerveuse en Occident, et même dans nos pays.

 

L’autorité de l’homme chez lui est meilleure pour lui, son épouse et ses enfants ; qu’il renonce à cette autorité et ce sera pour la femme un enfer insupportable. La prétendue égalité entre l’homme et la femme n’est qu’une fable inventée par les ennemis de la femme : juifs, chrétiens, communistes et autres laïcs athées. Toutes les statistiques modernes démontrent l’échec de ce mythe.

 

« Que ceux qui désobéissent à l’ordre du Messager, prennent garde qu’ils ne subissent une épreuve douloureuse ou qu’un châtiment douloureux ne leur soit infligé. »([2])

Et que la prière et la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et ses compagnons.

 

 

 

Fin

 

Traduit le 11/3/1425. 30/04/2004

par Abû Hamza Al-Germâny

 

Révisé le 17/2/1427. 17/03/2006

par Abû Ahmed

 

 

 

Exclusivité :

www.islamhouse.com

Le Prophète Muhammad et lafemme…

 

Le Prophète Muhammad et lafemme…

Nous tenons à remercier notre frère Mahmoud et notre frère Gilles Kervenn pour leur généreuse participation…

 

 

L’islam à la portée de tous !

 

Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 

Introduction

 

Louange à Allah seul, et que Son salut et Sa bénédiction soient sur le dernier des Prophètes…

 

Croire que le Prophète de l’Islam, Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), a opprimé et soumis la femme, a bafoué ses droits, l’a prise comme un objet de plaisir, s’est comporté envers elle tel un maître avec son domestique en ne l’écoutant pas, ni l’associant aux affaires publiques, sans la concerter ou lui demander son avis, mais qu’il lui ordonnait et qu’elle devait obéir, est une idée malheureusement répandue en Occident.

Ceci est l’image de Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dans l’esprit des Occidentaux et notamment celle concernant son comportement avec la femme. Cette image est sans le moindre doute erronée allant à l’encontre de la réalité. Elle fut vulgarisée et ancrée dans les esprits des Occidentaux par les religieux, les intellectuels, les médias et même les politiques. Ceci, pour écœurer les gens de l’Islam et de son Prophète. Cependant, il existe un groupe de personnes dont font partie des gens considérés comme des meneurs dans le domaine intellectuel, médiatique et politique, qui n’accepte pas cette fausse vision des choses et persiste à montrer la réelle conception de l’islam et de son Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui). Seulement, l’emprise du premier groupe sur les médias a rendu la voix du deuxième groupe presque inaudible voire sans aucune répercussion.

Si nous voulons connaître la conduite que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) adoptait avec la femme, il convient avant toute chose de lire sa biographie en étudiant ses paroles et son attitude envers elle, pour pouvoir ensuite juger en toute neutralité et objectivité.

 

Le statut de la femme avant l’Islam

En premier lieu, nous devons nous poser cette question : la femme jouissait-elle de droits avant l’Islam qui, ensuite, auraient été retirés par le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) après l’Islam ?

La réponse est non ! La femme ne possédait aucun droit avant l’Islam, mais l’Arabe, dans sa nature, détestait les filles, qu’il considérait comme un déshonneur. Ceci alla jusqu’à que certains Arabes d’avant l’Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu’Allah dit :

(Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !)[1]

Avant l’Islam, s’il advenait à la femme de perdre son mari, elle était donnée en héritage à ses enfants et ses proches, si du moins ils le souhaitaient. Ils avaient libre choix de la remarier avec l’un d’entre eux, sinon ils pouvaient lui refuser tout remariage et l’enfermaient jusqu’à ce qu’elle meurt. L’Islam rejeta tout cela, et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui fit valoir ses droits, comme nous pourrons le constater.

Avant l’Islam, la situation de la femme n’était point meilleure dans les autres communautés. En Grèce antique, la femme était considérée comme un misérable objet se vendant et s’achetant dans les marchés. Elle ne jouissait d’aucun droit civique, ni financier. Son mari, après son père, détenait un droit total sur elle, notamment sur son argent ; en aucun cas, elle ne pouvait l’utiliser sans son accord préalable. En Inde, lorsque la femme perdait son époux, elle n’avait plus de raison de vivre ; sa vie se terminait à la mort de son mari en s’immolant de plein gré sur son bûcher.

De même, si nous étudions la situation de la femme chrétienne au Moyen-Âge, nous remarquerons qu’elle vivait une situation pire que celles déjà citées. À tel point que les religieux se demandèrent si sa nature était humaine ou diabolique ? Voilà l’environnement dans lequel vivait la femme avant l’Islam. Qu’a donc apporté l’Islam à la femme ? Et qu’a apporté le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) à la femme ?

 

Le statut de la femme en Islam

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) nous a informé qu’il aimait la femme et en aucun cas ne la détestait ni la dévalorisait. Il disait (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « De cette vie, j’ai aimé les femmes et le parfum, et on a rendu la prière agréable à mes yeux. »[2] Aussi, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) parla de l’égalité humaine des femmes avec les hommes en disant : « Les femmes sont les consœurs des hommes. »[3] En effet, tous les hommes proviennent d’une femme et d’un homme, et les femmes également ; personne n’est donc plus méritant que l’autre si ce n’est par la foi et les bonnes œuvres.

En France, en 585, lors du Concile de Mâcon, on se demandait : est-ce que la femme possède une âme ou pas ? Ils en conclurent que la femme était dépourvue de l’âme qui sauvait la personne du châtiment de l’enfer si ce n’est l’âme de Marie qui, elle, sera sauvée !

Par contre, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a été envoyé pour confirmer l’égalité entre l’homme et la femme concernant la foi, la pratique et les récompenses qui leur sont liées. Allah dit :

(Les soumis et les soumises à Dieu, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, ceux et celles qui endurent avec patience, se montrent humbles, donnent l’aumône, jeûnent, préservent leur chasteté et se remémorent souvent Dieu : à tous Dieu a préparé un pardon et une énorme récompense.)[4]

Allah dit également :

(Celui qui fait une mauvaise action sera rétribué par son équivalent ; et celui, mâle ou femelle, qui fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur rétribution sans compter.)[5]

Lorsqu’Allah leur interdit de détester la naissance des filles en disant :

(À Dieu appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’il veut. Il fait don de filles à qui il veut, et octroie des garçons à qui il veut. Ou bien il donne à la fois garçons et filles ; et il rend stérile qui il veut. Il sait et est capable de tout.)[6]

 

… le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) fit de même en proscrivant cet affreux comportement et encouragea l’éducation des filles et le bon comportement envers elles. En effet, il dit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de la puberté, lui et moi, ressusciterons le jour de la résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main.) »[7] Ceci montre combien son degré est élevé et qu’il sera rapproché du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) pour la seule raison de s’être occupé de ses filles et pour les avoir protégées jusqu’à qu’elles aient atteint l’âge de la puberté et de la responsabilité. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit aussi : « Celui qui détiendra sous sa responsabilité trois filles ou trois sœurs, ou bien deux filles ou deux sœurs, puis se comportera bien avec elles en craignant Allah rentrera au paradis. »[8]

Au moyen de cette méthode encourageante, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) mit fin à une conduite ancrée dans les esprits des Arabes avant l’Islam, celle qui portait en aversion les filles en les considérant comme le symbole de l’impuissance et du déshonneur.

 

La femme et l’enseignement

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) encouragea les femmes à s’instruire en disant : « Rechercher la science est une obligation pour tout musulman. »[9] Cela concerne aussi bien l’homme que la femme. Une femme vint voir le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et lui dit : « Ô messager d’Allah ! Les hommes se sont emparés de toutes tes paroles, consacre-nous donc un moment pour que l’on puisse te rencontrer et que tu nous enseignes ce qu’Allah t’a appris. » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit : « Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. » Ce qu’elles firent aussitôt ; durant ces jours, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) leur enseignait ce qu’Allah lui avait appris.[10]

D’ailleurs, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), durant ses sermons et ses exhortations, s’adressait aux hommes comme aux femmes, puis s’adressait exclusivement aux femmes et leur consacrait quelques-unes de ses paroles. En d’autres termes, les personnes qui bénéficiaient le plus des paroles du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) étaient, sans le moindre doute, les femmes.

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) n’enfermait pas la femme à la maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis de sortir lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre visite à ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a également permis d’aller à la mosquée en disant : « N’empêchez pas les femmes d’aller aux mosquées. »[11]

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) aimait la compagnie de son épouse.

De plus, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) aimait la compagnie de son épouse lors des invitations et les refusait si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme avec lui.

Anas (qu’Allah l’agrée) raconte que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait un voisin persan connu pour ses mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et le convia à sa table. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son épouse Aïcha, qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra son invitation et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui redemanda : « Et mon épouse ? » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas). » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme, après trois demandes consécutives, dit : « Je suis d’accord. » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et Aïcha se levèrent et se suivirent mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’hôte. »[12]

Remarquez comment le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) refusa l’invitation de cet homme parce qu’il ne pouvait pas supporter s’imaginer manger sans la compagnie de son épouse.

Ce comportement fait partie de la bonne relation à avoir avec sa femme, du respect de ses droits et de la prise en compte de ses sentiments et de ses considérations.

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) incite à la tendresse envers la femme.

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) connaissait bien la nature féminine, il savait que les sentiments chez la femme exercent une influence plus grande que chez les hommes, sachant qu’elle est plus émotive et plus faible psychologiquement et physiquement. C’est pour cette raison que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) conseilla d’être tendre et patient avec elle, de ne pas trop tenir compte de ses fautes, car être dur avec la femme mène à la rupture entre les époux. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit : « Veuillez du bien aux femmes. Elles ont été créées d’une côte et la côte la plus tordue est celle de la partie supérieure. Si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, mais si tu la laissais ainsi, elle resterait tordue, je vous enjoins donc d’être bons avec les femmes. »[13] On trouve dans un autre hadith la version suivante : « Les femmes ont été créées d’une côte, si tu cherchais à vouloir la redresser, tu la briserais, conduis-toi bien avec elle et vous pourrez vivre ensemble. »[14]

Ce hadith montre quelle est la meilleure attitude à adopter pour que la femme puisse s’affermir et s’améliorer. Cette attitude ne passe que par la douceur, la délicatesse, la persuasion et la prise en charge. En effet, l’attitude qui consiste à vouloir changer la femme et l’améliorer par la violence et la rudesse ne mènera qu’à la multiplication des problèmes.

 

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) incite à subvenir aux besoins de la femme

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) incita les époux à dépenser pour leurs femmes selon leurs capacités. En Islam, subvenir aux besoins de la femme est une obligation prescrite à l’homme. Malgré cela, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) informa que l’homme est récompensé pour chaque dépense effectuée pour son épouse. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit à Sa’d Ibn Aby Waqâss (qu’Allah l’agrée) : « Tu ne dépenseras point un bien, en voulant par cette dépense le visage d’Allah, sans qu’on ne te récompense pour cela, même la nourriture que tu fais goûter à ta femme. »[15]

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit également : « Le meilleur argent est celui qui est dépensé par l’homme pour sa famille. »[16] On entend par « famille » sa femme et ses enfants. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit : « L’homme qui donne de l’eau à boire à son épouse est récompensé. »[17] Al-‘Irbâd Ibn Sârya (qu’Allah l’agrée), compagnon du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), après avoir entendu ce hadith, alla voir sa femme, lui donna à boire et l’informa de ce qu’il avait entendu du messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui).

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a rendu l’homme responsable de sa femme et de ses enfants le jour de la résurrection ; il dit : « Allah demandera des comptes à tout ceux qui avaient une responsabilité sous leur autorité : a-t-il bien assumé ses responsabilités, ou a-t-il été négligent ? Ceci, jusqu’à ce qu’il demande à l’homme s’il a bien assumé la responsabilité qu’il détenait sur sa famille. »[18]

 

L’exhortation du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) au bon comportement envers son épouse

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) montra qu’entretenir de bonnes relations avec les femmes était un signe révélant la noblesse d’esprit et la vertueuse attitude de l’homme. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. »[19] De plus, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) interdit de frapper la femme : « Ne frappez pas les femmes. »[20] Il ordonna de patienter avec elle et de ne pas avoir de l’aversion contre elle en disant (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si un comportement en elle lui déplaît, un autre lui plaira. »[21] C’est comme si le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ordonnait à l’homme de rechercher uniquement les atouts de la femme et ses bons côtés, sans s’attarder sur les bévues et les écarts de conduite, car cela, mène à la rupture et à l’animosité entre les époux.

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) autorisa l’épouse à porter plainte en justice, si son époux se comportait mal envers elle. Des femmes venaient voir les femmes du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) pour se plaindre du mauvais comportement de leurs maris ; le Prophète dit alors : « De nombreuses femmes se sont présentées chez la famille de Muhammad pour se plaindre de leurs maris ; sachez donc qu’ils ne sont en aucun cas les meilleurs d’entre vous. »[22]

Cela signifie que ces hommes qui se sont mal comportés avec leurs femmes et les ont offensées ne sont nullement les meilleurs hommes.

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), saisissant la faiblesse physique de la femme par rapport à l’homme et le fait qu’elle ne peut pas se défendre seule dans la plupart des cas, mit en garde contre ceux qui s’en prennent aux faibles, dont fait partie la femme, et les menaça en disant : « Ô seigneur ! Je mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles : l’orphelin et la femme. »[23]

Cela signifie que ceux qui s’en prennent à ces deux types de personnes ne seront point pardonnés, mais seront exposés à la gêne et au châtiment dans cette vie et dans l’au-delà.

 

L’ordre du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) de préserver les secrets du couple

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ordonna de garder les secrets des femmes en disant (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Le jour de la résurrection, parmi les personnes dont la situation sera des plus mauvaises auprès d’Allah, l’homme qui prend plaisir avec sa femme et la femme qui prend plaisir avec lui pour ensuite divulguer leur intimité (aux autres). »[24]

Ce hadith montre qu’il est interdit à l’homme de divulguer comment se déroulent ses rapports sexuels, les décrire en détail, comme il lui est interdit de divulguer tout autre secret confié par sa femme.

Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a pris soin des exigences sexuelles de la femme ; c’est pour cette raison qu’il encouragea les maris à accomplir l’acte sexuel et à assouvir complètement les besoins de la femme pour qu’elle n’éprouve pas l’envie de voir un autre que son mari. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit : « Chaque fois que vous faites œuvre de chair, ceci est équivalent à une aumône. » Les compagnons s’écrièrent : « Ô messager d’Allah ! Comment pouvons-nous assouvir nos besoins sexuels et obtenir par là une récompense ? » Il répondit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « N’as-tu pas vu la personne qui accomplit l’acte sexuel de façon illicite ; cette personne ne récolterait-elle pas un péché ? De la même façon, celui qui accomplit l’acte sexuel de façon licite obtient une récompense. »[25]

 

 

L’interdiction du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) d’avoir de mauvaises suspicions à l’égard de sa femme

Parmi les honneurs que le Prophète rendit à la femme, on compte le fait qu’il interdit aux hommes d’avoir de mauvaises suspicions à leurs égards et de rechercher en elle un faux pas. Jâber (qu’Allah l’agrée) dit : « Le messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) interdit au voyageur de rentrer chez son épouse de nuit par surprise afin de la prendre sur le fait accompli et pour ambitionner de voir un faux pas. »[26]

Quel honneur plus grand peut être fait aux femmes si ce n’est celui d’interdire à l’homme, dont l’absence fut longue, de rentrer chez lui de nuit sans avoir préalablement prévenu sa femme ! Cela est interdit, s’il fait cela avec l’intention de l’espionner et s’il doute sur son comportement. C’est bien Muhammad qui a vraiment libéré la femme…

 

La tendresse du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) envers ses épouses Khadija et Aïcha

Quant au comportement du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avec ses femmes, il se distinguait par une intense sensibilité et douceur. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) aidait son épouse dans les tâches ménagères. Al-Aswad demanda à Aïcha, qu’Allah l’agrée : « Comment se comportait le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) au sein de sa famille ? » Elle répondit : « Il m’aidait dans les tâches ménagères, et lorsque retentissait l’appel à la prière, il allait à la mosquée pour l’accomplir. »[27]

Contemplez ce tableau aux couleurs romantiques et écoutez ces merveilleuses paroles entre deux époux, dont l’un est Muhammad (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et l’autre Aïcha, qu’Allah l’agrée, et vous sentirez le degré de sensibilité et d’amour que l’épouse du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) éprouvait pour lui. Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit à Aïcha : « Je sais lorsque tu es en colère (contre moi) et lorsque tu es satisfaite (de moi). » Elle dit : « Et comment sais-tu cela, ô messager d’Allah ? » Il répondit : « Lorsque tu es satisfaite, tu dis : « bien sûr, je jure par le Seigneur de Muhammad » et lorsque tu es en colère, tu dis : « non, je jure par le Seigneur d’Abraham » » Elle acquiesça et dit : je jure par Allah, ô messager d’Allah, il n’y a que ton nom que je puisse esquiver (en état de colère). »[28] Cela signifie que mon amour pour toi est ancré à jamais dans mon cœur et ne se transformera jamais.

Contemplez également ce beau tableau représentant le badinage amoureux entre les deux époux. Aïcha, qu’Allah l’agrée, dit : « J’accompagnai le Prophète dans un de ses voyages alors que j’étais encore une jeune fille mince et svelte, puis le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent, puis il me dit : « Viens faire la course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et je le battis. Il ne m’en parla plus pendant un long moment jusqu’à oublier ce fait. Plus tard, lorsque je pris du poids et je forcis, je l’accompagnai une nouvelle fois dans un de ses voyages, puis il dit aux gens : « Avancez ! » Ils avancèrent, puis il me dit : « Viens faire la course avec moi. » Nous fîmes la course ensemble et cette fois, il me battit. Il ria en disant : « Cette fois j’ai pris ma revanche (de la première course perdue) ! »[29]

La fidélité du Prophète envers son épouse Khadîja, qu’Allah l’agrée, se perpétua jusqu’à sa mort. Anas (qu’Allah l’agrée) dit : « Lorsque un cadeau était offert au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), il disait : « Faites-le parvenir à cette femme, car elle était une amie de Khadîja. »[30]

On demanda au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) quelle est la personne que tu aimes le plus, il répondit : « Aïcha. » qui était son épouse.[31]

 

L’honneur rendu à la mère par le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) de l’Islam

Enfin, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) n’a point omis d’évoquer l’importance de la mère qui est volontairement oubliée par les organisations internationales qui prétendent défendre les droits de la femme. En effet, ces organisations ne respectent nullement les droits donnés à la mère et ne donnent pas d’importance à l’éducation des enfants. Par contre, lorsqu’un homme demanda au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Quelle personne mérite ma bonne compagnie ? » Il répondit : « Ta mère. » L’homme dit : « Et qui ensuite ? » Il dit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Ta mère. » L’homme redit : « Et qui ensuite ? » Le Prophète dit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Ta mère. » L’homme réitéra : « Et qui ensuite ? » Le Prophète dit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Ton père. »[32] C’est ainsi que nous concluons la description de comportement du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) envers les femmes…

Et notre dernière invocation est la louange est à Allah, Seigneur de l’univers et que le salut d’Allah et sa bénédiction soit sur celui qui a véritablement respecté la femme, Muhammad, le Prophète de la plus belle des religions, l’Islam…

 

FIN

 

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L’islam à la portée de tous !

 


 

[1] (Les abeilles, v58-59)

[2] Rapporté par Nassaï et authentifié par Albâny.

[3] Rapporté par Ahmad, Abou Dawoûd et Tirmidhy et authentifié par Albâny.

 

[4] (Les coalisés, v.35)

[5] (Celui qui pardonne, v.40)

[6] (La consultation, v.49-50)

[7] Rapporté par Mouslim.

[8] Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.

[9] Rapporté par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.

[10] Rapporté par Mouslim.

 

[11] Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.

 

[12] Rapporté par Mouslim.

[13] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

[14] Rapporté par Ibn Hibâne et authentifié par Albâny.

 

[15] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

[16] Rapporté par Mouslim.

[17] Rapporté par Ahmad et considéré comme bon par Albâny.

[18] Rapporté par Ibn Hibbâne et authentifié par Albâny.

[19] Rapporté par Ahmad et Tirmidhy et authentifié par Albâny.

[20] Rapporté par Abou Dawoûd et Nassâï et authentifié par Albâny.

[21] Rapporté par Mouslim.

[22] Rapporté par Aboû Dawoûd et Nassâï et authentifié par Albâny.

[23] Rapporté par Nassâï et Ibn mâjah et considéré comme bon par Albâny.

[24] Rapporté par Mouslim.

[25]Rapporté par Mouslim.

[26] Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

[27] Rapporté par Boukhâry.

[28] Rapporté par Boukhâry.

[29] Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et authentifié par Albâny.

[30] Rapporté par Tabarâny et authentifié par Albâny.

[31] Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.

[32]Rapporté par Boukhâry et Mouslim.

Le Prophète Muhammad et lafemme… slink

Le Prophète Muhammad Dans la Thora et l’Évangile

Le Prophète Muhammad

Dans

la Thora et l’Évangile

 

 

Écrit par

Khâlid Abou Sâlih

 

Traduction et adaptation

Abu Hamza Al-Germâny

 

Éditions

Madar Al-Watan

 

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyad)

 

Exclusivité :

www.islamhouse.com

 

Nous tenons à remercier notre frère Mahmoud et notre frère Gilles Kervenn pour leur généreuse participation…

 

Au nom d’Allah, l’infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Introduction

 

Louange à Dieu seul, et que son salut et la bénédiction soient sur le dernier des prophètes… Ce qui distingue les musulmans des autres est qu’ils croient en tous les prophètes et les messagers que Dieu envoya : le premier fut Adam et le dernier fut Muhammad et entre eux, on peut citer Noé, Abraham, Moïse et Jésus (que la paix de Dieu soit sur eux). L’Islam prescrit de croire en tous ces messagers, mais aussi d’authentifier leur message, de les aimer et de croire fermement que leur mérite est supérieur à toutes autres créatures. L’Islam déclare également que démentir un seul messager revient à mécroire en tous les prophètes. Le musulman qui croit en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et mécroit en Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), est considéré comme mécréant au vu de l’Islam. Cela, même s’il croit en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il a mécru en un des prophètes de Dieu. Cette règle est valable pour celui qui mécroit en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), alors qu’il croit en d’autres prophètes. Le Coran mentionne que les caractéristiques et les œuvres du prophète Muhammad furent citées dans la Thora et la Bible. Dieu dit :

 

(Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile. Il leur ordonne le bien, leur défend le mal, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et les libère de la charge et des carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui croient en lui, l’honorent, lui portent secours et suivent la lumière descendue avec lui, ceux-là sont les gagnants.)[1][1]

 

Le Coran relate l’histoire d’Abraham (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) invoquant son Seigneur d’envoyer un prophète qui s’avéra être Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) : (Seigneur ! Envoie-leur un messager pris parmi eux, afin qu’il leur récite tes versets, leur enseigne le Livre et la Sagesse, et les purifie. Tu es certes le Puissant, le Sage ! » )[1][2]

Le Coran mentionne également Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) lorsqu’il annonça la venue du prophète Muhammad r : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment l’envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera « Ahmad ». »)

Le prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) confirma ces faits en disant : « Je suis auprès de Dieu, le dernier des prophètes[1][3] alors qu’Adam était encore étendu sur la terre et je vais vous informer comment se déroulèrent les prémices de ma prophétie : Je suis le résultat de l’invocation de mon père Abraham, je suis également l’annonce de Jésus et la vision de ma mère (le jour où je suis né, lorsqu’elle vit une lumière éclairant les palais de la grande Syrie (le Chêm)). »[1][4]

 

 Ceci ne fut pas restreint à Abraham et Jésus (sur eux la paix), mais Dieu prit l’engagement de l’ensemble des prophètes de croire en l’ultime prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et de lui accorder victoire. Dieu dit :

(Et lorsque Dieu prit cet engagement des prophètes : « Chaque fois que je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu’ensuite un messager viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devrez croire en lui et lui porter secours. » Dieu leur demanda : « Consentez-vous et acceptez-vous mon pacte à cette condition ? » Ils dirent : « Nous consentons », Dieu dit : « Soyez-en donc témoins, et me voici, avec vous, parmi les témoins.)[1][5]

 

D’après ‘Atâ Ibn Yassâr qui rapporte : « J’ai rencontré ‘Amr Ibn Al-‘Âss (qu’Allah l’agrée) et je lui demandai : Informe-moi de la description faite du messager de Dieu (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dans la Thora. » Il dit : « Oui, je suis d’accord pour te répondre. Je jure par Dieu qu’il est décrit dans la Thora par des caractéristiques mentionnées dans le Coran :

« (Ô Prophète ! Nous t’avons envoyé comme témoin, annonciateur et avertisseur)[1][6], tu protégeras le peuple illettré (les Arabes), tu es mon serviteur et mon messager, je t’ai nommé Al-Moutawakkil (celui qui place sa confiance en Dieu), tu n’es point une personne rude au cœur dur, tu ne cries pas dans les marchés, tu ne rends pas un mal par un autre, mais au contraire tu pardonnes et excuses. Son âme ne remontera vers Dieu que lorsqu’il redressera par son biais la communauté tordue, pour qu’enfin elle prononce : Il n’y a point de divinité digne d’être adorée si ce n’est Dieu (Lâ Ilâha Illal-lâh) ; par sa cause, Dieu rendra clairvoyant des yeux auparavant aveugles, rendra discernant, des oreilles auparavant sourdes et ouvrira des cœurs auparavant scellés. »[1][7]

 

Les juifs et les chrétiens ne croient pas en Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Cependant, les juifs ne croient pas également en Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), mais tous sont d’accord pour dire : « Muhammad n’est point mentionné dans la Thora et la Bible et s’il était un prophète digne de ce nom, il aurait été mentionné dans ces deux livres. »

Les chrétiens disent : « Il n’y a pas de prophète après Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Toutefois, nous devons nous poser une question primordiale : « Jésus, a-t-il vraiment dit cela ? Y a-t-il dans la Bible un seul extrait déclarant que Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est le dernier des prophètes ? Nous, nous répondons, sans le moindre doute, qu’il n’y a pas d’extrait indiquant cela.

 

Nous pouvons aussi nous demander, si la véracité d’une prophétie doit respecter la condition suivante : tout prophète doit-il être mentionné dans les livres sacrés qui l’ont précédé ? Nous répondons à cette condition qu’elle n’est pas obligatoire et la preuve à cela est que Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ne fut en aucun cas mentionné dans les livres sacrés qui l’ont précédé.

 

Supposons, donc, que le prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut un imposteur doublé d’un menteur – loin de lui cette infâme description – pourquoi alors les gens croient-ils encore aujourd’hui à l’authenticité de son message ? Pour quelle raison, ceux qui embrassent la religion de ce prophète ne cessent d’augmenter jour après jour jusqu’à ce que leur nombre ait atteint aujourd’hui plus d’un milliard trois cents millions, répartis dans la plupart des régions du monde ?

 

Pour quelle raison de nombreux chrétiens, connus pour leur intelligence et leur raison, embrassent-ils l’Islam ? Pourquoi tant de travailleurs, de médecins, de musiciens, d’artistes, de politiciens, de sportifs et même des prêtres et des religieux, non par dizaines ou centaines, mais bien par milliers, embrassent-ils tous cette religion ? Leur nombre est devenu tellement important que les responsables politiques commencent à mettre en garde contre l’avancée accrue de l’Islam en Europe et aux États-Unis et font tout pour l’enrayer. Est-ce que l’ensemble de ces nouveaux musulmans a embrassé l’Islam en s’attachant aveuglément à des chimères ou à une imposture ou bien ont-ils trouvé dans l’Islam la paix et la sérénité de l’esprit et vu en le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) le parfait modèle humain ? C’est en effet, lui le dernier des prophètes (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et le messager tant attendu en qui nous devons croire. Nous devons suivre son exemple et appliquer ses enseignements.

 

L’annonce du prophète Muhammad dans les Écritures sacrées

 

Dire que le prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’est pas mentionné dans la Thora et l’Évangile, revient à proférer un mensonge évident. Manifestement, ces propos malhonnêtes ont été perpétués de sorte à dissimuler la vérité et l’étouffer dans le simple but de tromper. Les religieux juifs et chrétiens ont intentionnellement camouflé la mention du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dans leurs Écritures saintes. Parfois, ils ajoutent ou retirent des phrases, mais peuvent aussi faire preuve de falsification de textes entiers ou souvent optent pour une explication incongrue du texte, très loin de la réelle interprétation. Dieu dit à leur propos :

(Ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé.)[1][8]

 

Et Dieu dit également :

( Ô gens du Livre ! Pourquoi dissimulez-vous la vérité derrière le mensonge et cachez la vérité alors que vous savez ? )[1][9]

 

L’extrême divergence entre les quatre Évangiles prouve, sans le moindre doute, à ceux qui sont ancrés dans la science, que les textes ont été falsifiés, manipulés à outrance, en y rajoutant des paragraphes et en y supprimant d’autres. Pour ceux qui n’en sont pas encore convaincus, nous leur disons : comment alors expliquer le fait que l’Évangile décrive en détail l’histoire de la crucifixion de Jésus, ce qui lui est advenu, ce qu’il a pu endurer durant ce jour-ci et ce jour-là puis le récit de sa résurrection après trois jours, etc. ; autant d’étranges passages qui ne peuvent être admis par l’homme doué de raison comme étant la parole de Dieu.

Tout ce que l’on peut en déduire est que ces récits sont, à moindre mal, les paroles des disciples de Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), que les religieux chrétiens introduisirent avec les Écritures saintes et nommèrent l’ensemble « Évangile ».

 

C’est pour cette raison que les Évangiles sont au nombre de quatre [1][10] et divergent énormément entre elles. Les savants chrétiens reconnaissent que les Évangiles furent écrits par quatre différentes personnes : l’Évangile selon Matthieu aurait été rédigé par Matthieu, la neuvième année après l’élévation au ciel de Jésus. [1][11]

Il fut écrit en hébreu. Quant à l’Évangile selon Marc, il fut rédigé par Marc, élève de Paul[1][12] puis Pierre, vingt-trois ans après l’élévation au ciel de Jésus. Il fut écrit en langue grecque. Quant à l’Évangile selon Jean, il aurait été rédigé par Jean, soixante-trois années après l’élévation au ciel de Jésus. [1][13] Il fut écrit en langue grecque également. Enfin, l’Évangile selon Luc fut rédigé par Luc, médecin en Anatolie et élève de Paul. Il fut écrit après celui de Marc.[1][14]

 

Il est donc logiquement impossible que la mention de celui qui se prétendra dernier des prophètes et qui sera suivi par des milliards de personnes soit omise dans les Écritures saintes. Ceci est encore plus probant, lorsque l’on sait que les Écritures saintes se sont énormément attardées dans la description de choses secondaires en comparaison.

 

Comment peut-on alors concevoir qu’on n’y mentionne pas, au minimum, le nom de ce prophète ou quelques-unes de ses caractéristiques ?! Comment Moïse et Jésus n’ont-ils pas mis en garde contre Muhammad (que les juifs et les chrétiens prétendent être un imposteur) sachant que son message bouleversa la face du monde et envahit toutes ses contrées ?! Comment peut-on croire en la non-altération de ces Livres célestes successifs alors qu’ils ont omis de nous prévenir de l’arrivée de ce prophète ?! Comment peut-on en la non-altération de ces Livres célestes successifs après qu’ils aient négligé cette phase importante et jamais observée de l’histoire mondiale ?!

 

Malgré toutes les tentatives des religieux juifs et chrétiens pour supprimer de la Thora et de l’Évangile tout ce qui peut être un indice de la venue du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), ils ne réussirent pas [à tout effacer] tellement sont nombreuses les annonces de son arrivée. Par contre, ils se réfugièrent derrière un autre procédé : « l’interprétation erronée et falsifiée des textes». Ils imposent, encore de nos jours, au lecteur crédule une explication purement et simplement inconcevable n’ayant pour but que la déformation du sens réel des Ecritures.

Les annonces prophétiques qui vont suivre sont tirées des Écritures bibliques. Elles prouvent l’authenticité de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) par qui la prophétie fut parachevée. Nous ne citerons que quelques-unes des nombreuses annonces faites à ce sujet par Moïse et Jésus (sur eux la paix) :

 

Les annonces de la prophétie de Muhammad dans l’Ancien Testament (la Thora)

 

1)     On trouve dans le Deutéronome : « Moïse dit aux enfants d’Israël : N’obéissez pas aux devins […], car le Seigneur vous suscitera un prophète comme moi de parmi vos frères. Obéissez donc à ce prophète. »

2)     On trouve également dans Deutéronome (18 : 18) : « Je leur susciterai au sein de leurs frères un Prophète comme toi [Moïse], Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. »

 Le prophète en question ne correspond pas à Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il est dit « au sein de leurs frères » et les frères des enfants d’Israël sont les enfants d’Ismaël. Aucun prophète ne fut envoyé parmi les enfants d’Ismaël si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

 

Nous pouvons remarquer qu’aucun prophète ne ressemble vraiment à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). En effet, les deux se distinguent par un message qui leur est propre. Ils ont tous les deux été décrits comme étant puissants et courageux. On leur a ordonné à tous les deux de combattre leurs adversaires. En somme, cette prophétie ne peut être la description de Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car il n’a pas été envoyé avec un message qui lui est propre, mais son message fut seulement le complément du message de Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

 

 De la même façon, Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) n’est pas un frère des enfants d’Israël et ses caractéristiques n’étaient pas semblables à celles de Moïse comme le sont, au contraire, celles du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui).

 

3)     On trouve dans la Genèse (21 : 13) : « Mais le fils de la servante (Ismaël), Je le ferai aussi devenir une grande nation, car il est ta postérité » Comme Isaac a été béni dans le même livre (la Genèse), Ismaël est lui aussi spécifiquement béni et donc inclus dans la promesse de Dieu.

4)     Également dans la Genèse, on trouve (16 : 11-12) : « L’Ange de l’Éternel dit à Hajar, mère d’Ismaël : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d’Ismaël ; car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction. Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité […] »

5)     On trouve aussi dans la Genèse (16 : 10) : « L’ange de l’Éternel dit à Hajar : Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu’on ne pourra la compter. »

6)     Et dans la Genèse (17 : 20) : « À l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voilà, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. »

7)     Et dans la Genèse (21 : 18): « Lève-toi, prends l’enfant [Ismaël], saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. »

Ainsi, la seule communauté qui descend d’Ismaël (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est celle de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Et lorsqu’il dit : « Ton fils sera craint par les gens, il fera mainmise sur tout et tous tendront les mains vers lui par humilité… » ; cela ne concerne pas Ismaël, puisque la puissance à son époque appartenait à son frère Isaac, et la prophétie et la royauté se trouvaient chez les enfants d’Israël. Donc, cette annonce concerne, sans le moindre doute, Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui descend d’Ismaël.

Ceci nous rappelle le hadith où le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) dit : « La victoire m’a été donnée grâce à la peur que je provoque chez l’ennemi à une distance d’un mois. »[1][15] Cela signifie que les adversaires du prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) prenaient peur bien avant (de la durée d’un mois de marche) que le combat ne débute. De plus, ce prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) réussit à soumettre toutes les communautés, il a dominé tous les souverains et toutes les mains se sont vues dirigées vers lui…

8)     On trouve dans le Deutéronome (33 : 2) : « Le Seigneur se manifesta du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon du côté de Séïr (Sâ’îr), il a resplendi depuis le mont de Parân.» Ces manifestations du Seigneur font référence aux trois prophéties : celle de Moïse, de Jésus et de Muhammad (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur eux). La manifestation de Dieu au mont Sinaï fait référence à l’endroit où la révélation fut donnée à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Cet événement est unanimement reconnu chez les juifs, chrétiens et musulmans. Sa manifestation de l’endroit de Séïr fait référence à l’endroit où la révélation et les Évangiles furent donnés à Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) est originaire de la même région qu’Abraham (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui avoisine la ville de Bethléem où se trouve la montagne Séïr (proche des monts Liban). Quant à sa manifestation au mont de Pâran, cela fait référence à la descente de la révélation et du Coran sur Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). En effet, les juifs, chrétiens et musulmans sont unanimes sur le fait que les monts de Pâran sont les monts de La Mecque.

On trouve dans la Genèse (21 : 21) le récit d’Ismaël, où est mentionnée sa terre d’habitation qui n’est autre que Pâran. Le Coran vient confirmer cette prophétie. Dieu dit :

 

(Par le figuier et l’olivier ! Par le mont Sinaï ! Et par cette cité sûre !)

Dieu évoque les endroits où vécurent ces trois prophètes et le lieu où la révélation leur fut révélée. Lorsque Dieu parle de « Par le figuier et l’olivier ! », cela fait référence à l’endroit où ces deux arbres poussent, qui n’est autre que la terre sacrée, où Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut promu prophète. Et « Par le mont Sinaï ! », fait référence à la montagne où Dieu parla à Moïse (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et où il fut promu prophète. Et « Et par cette cité sûre ! », cela fait référence à la Mecque où Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) fut promu prophète.

9)     On trouve dans Ésaïe (29 : 12) : « Ou comme un livre que l’on donne à un homme qui ne sait pas lire, en disant : ‘Lis donc cela !’. Et qui répond : ‘Je ne sais pas lire’. » Qui d’autre ne sait ni lire et ni écrire si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Dieu dit dans le Coran :

(Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Thora et l’Évangile.)[1][16]

Les annonces de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) sont très nombreuses dans la Thora ; il serait difficile de tout mentionner et ce n’est pas le but de cette recherche, car l’objectif premier est d’inciter les gens à rechercher eux-mêmes la vérité. Cette simple allusion suffira à l’homme libre.

 

Les annonces de la prophétie de Muhammad dans le Nouveau Testament (les Évangiles)

Les annonces de la prophétie de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) sont nombreuses également dans le Nouveau Testament (les Évangiles) :

 

10) On trouve dans l’Évangile selon Jean (14 : 30) : « Je ne vous parlerai plus longtemps, car le meneur de ce monde viendra… » Qui est le meneur du monde qui vint après Jésus (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) si ce n’est Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ? Dieu a parachevé par lui la prophétie et lui donna la plus complète des législations qui convient pour tous les temps et tous les lieux.

11) On trouve dans le même Évangile (8 : 13) : « C’est votre avantage que je m’en aille ; en effet, si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous : si, au contraire, je pars, je vous l’enverrai. »

12) Et dans (Jean 16 : 13) : « […] car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu… » Cette dernière description n’est autre que celle du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui), car c’est bien lui qui ne parle pas de son propre chef, comme il est mentionné dans le Coran : (Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est faite.)[1][17]

Par contre, le terme « le paraclet » – qui peut s’écrire aussi « paraklêtos » – signifie le consolateur ou celui qui est appelé au secours ou l’avocat. Mais le mot en latin peut aussi s’écrire de plusieurs façons. Il peut aussi avoir le sens de celui qui est loué, le plus loué, la louange ou celui qui loue énormément. Ceci est la signification du mot « Muhammad » en arabe : celui qui est loué ou encore l’autre prénom du prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) qui est « Ahmad », qui signifie le plus loué.

Quelle que soit la signification du mot « paraclet », nous pouvons conclure que Jésus a laissé derrière lui une œuvre inachevée et que quelqu’un allait venir pour compléter sa mission. Par ailleurs, les religieux chrétiens cherchent à ne pas divulguer l’autre sens de paraclet en prononçant ce mot de la deuxième façon, car il deviendrait clair à tout le monde qu’il s’agit de Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Les religieux jouent sur cette ambiguïté, car le mot original qui fut traduit n’est plus connu ! Ils traduisirent donc « paraclet » par « consolateur » pour que ce mot ait le sens du « Saint-Esprit ».

 Mais, ce qui est étrange est de voir le mot « Saint-Esprit » utilisé mot pour mot dans d’innombrables versets des quatre Évangiles. Si « paraclet » signifiait réellement « Saint-Esprit », les quatre rapporteurs des Évangiles se seraient empressés de le mentionner ad litteram !

Le Saint Coran mentionne dans la sourate le Rang, v.6, que Jésus a explicitement mentionné le nom Ahmad : (Et quand Jésus fils de Marie dit : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis vraiment envoyé de Dieu vers vous, confirmant ce qui est venu avant moi dans la Thora, et pour annoncer un Messager après moi, dont le nom sera « Ahmad ». Puis, lorsque celui-ci vint à eux avec des preuves claires, ils dirent : « C’est une magie évidente. » »)

Ahmad est le second nom du Prophète Muhammad et qui veut dire littéralement celui qui est le plus loué, le même sens que le « paraclet ». Cependant, examinons tout de même, dans le contexte de la Bible, si ce consolateur convient au personnage du Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui)[1][18] ou pas :

 

a. Jean (8 : 13) : « Un autre consolateur. » Donc, plusieurs consolateurs étaient déjà venus et il y en avait un qui devait encore venir. Ainsi, cette annonce ne convient plus au « Saint-Esprit ».

b. Jean : « Afin qu’il demeure éternellement avec vous ». Étant donné que le besoin pour un autre de venir après lui n’existait plus et qu’il serait le dernier de tous les prophètes. En effet, l’enseignement du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) demeure pour toujours et reste intact : le Coran et tous ses enseignements demeurent comme ils l’étaient il y a 1400 ans.

c. Jean (16 : 8) : « Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché » : Tous les autres Prophètes, y compris Abraham, Moïse, David et Salomon corrigeaient leurs voisins et leur peuple pour leurs péchés, mais pas le monde comme l’a fait Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui). Il n’extirpa pas seulement l’idolâtrie de l’Arabie en l’espace de 23 ans, mais envoya aussi des émissaires à Héraclius, aux souverains des empires de Perse (Chosroês) et de Rome, au Négus, le roi d’Éthiopie, et à Mouqawqis, le gouverneur d’Égypte. Il réprimandait les chrétiens pour avoir divisé l’unité de Dieu en trinité, et pour avoir élevé Jésus au rang de fils de Dieu et ensuite de Dieu lui-même. C’est lui qui condamna les juifs et les chrétiens pour avoir corrompu leurs Écritures, et c’est lui qui a blanchi tous les Prophètes des imputations d’adultère, inceste, viol et idolâtrie.

c. Jean (16 : 13) : « Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu » Le Saint Coran est la parole de Dieu. Il n’y a pas un seul mot du Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) ni de ses compagnons qui y a été inclus. L’ange Gabriel le lui récita, le Prophète le mémorisa, et les paroles furent notées par ceux qui étaient chargés d’écrire les versets du Coran. Les propres paroles du Prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) et ses enseignements furent enregistrés dans les Hadith ou traditions. Comparez avec le Deutéronome (18 : 18) : « [...] je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.»

Ceci correspond avec la sourate l’Étoile (versets 2-4) : (Et il ne prononce rien sous l’effet de la passion ; ce n’est qu’une révélation qui lui est faite.)

d. Jean (16 : 13) : « et il vous annoncera les choses à venir. » Toutes les prophéties du prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) se réalisent. Le prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) annonça nombre de signes révélant l’approche du jour dernier, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Déjà, beaucoup de signes mineurs ont fait leur apparition, et les signes majeurs suivront sans le moindre doute, comme notre prophète Muhammad (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) nous en a informé…

 

Conclusion

 

En conclusion, nous conseillons toute personne de rechercher la vérité et ceci même si quelques personnes s’efforcent de la dissimuler. Nous sommes convaincus qu’une recherche dénuée de toute passion et de fanatisme religieux se conclura par la prononciation de l’attestation de foi :

 

« La ilâha illa-llâh, muhammadoun rassoûlou-llâh »

 

« Nulle divinité digne d’être adorée si ce n’est Dieu et Muhammad est le messager de Dieu… »

 

FIN

 

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[1][1] (Al-A’râf, v.157)

[1][2] (La vache, v.129)

[1][3] Cela signifie que Dieu inscrivit cela dans la Table gardée (Al-Lawh al-Mahfoûdh) à l’époque où Adam n’était pas encore créé, comme il nous a été rapporté dans d’autres hadiths dont le sens est proche. En effet, nous disons cela, car la science de Dieu n’est point précédée par une ignorance comme celle des humains. Dieu quant à lui, connaît toute chose. Note du Traducteur.

[1][4] Rapporté par Ahmad, Ibn Hibbân et Hâkim et authentifié par Albâny dans Michkât al-Massâbîh

[1][5] (La famille d’Imrâne, v.81)

[1][6] Cette description est faite dans la sourate les Coalisés, v45.

[1][7]Rapporté par Boukhâry.

[1][8] (La Table servie, v.13)

[1][9] (La famille d’Imrâne, v.71)

[1][10] Il en existe en réalité plus d’une centaine (!), dont quatre seulement ont été canonisés en 364 apr. J.-C. lors du concile de Laodicée, l’Église ayant estimé, « guidée dans cette opération par le Saint-Esprit », que tous les autres évangiles étaient apocryphes et hérétiques. Gilles Kervenn.

[1][11] En réalité, la majorité des exégètes estiment aujourd’hui que l’évangile selon Matthieu est postérieur à l’évangile selon Marc, qui aurait été l’une de ses sources, et ils émettent même l’hypothèse que le diacre Philippe (qui doit être distingué de l’apôtre Philippe) serait l’auteur réel de cet évangile, après concertation avec Luc, compagnon de Paul lors du séjour en Palestine de ce dernier, vers 57-59. Philippe et Luc auraient ensuite composé indépendamment l’un de l’autre, en grec, leur évangile respectif, l’un à Césarée maritime (Philippe), et l’autre à Rome (Luc). Philippe (ou l’Église après lui) aurait laissé le premier évangile sous le patronage de l’apôtre Matthieu, car il reproduisait largement les logia de l’apôtre Matthieu et parce que le nom d’un apôtre était plus prestigieux. Gilles Kervenn.

[1][12] Personnalité controversée du christianisme, juif d’origine (Saul de son nom hébraïque) (vers 10 à Tarse – vers 65 à Rome). Il fit tout d’abord preuve d’un zèle profond pour sa religion (le judaïsme, de la secte des pharisiens). Sur le chemin de Damas où il devait se rendre pour persécuter les premiers chrétiens, il prétendit voir le Christ en apparition et se convertit au christianisme. Il s’autoproclama alors, par la grâce de cette apparition, disciple de Jésus et apôtre du Christ, bien qu’en réalité il n’ait jamais assisté aux enseignements de Jésus comme ont pu le faire les apôtres. Il prêcha ensuite certaines théories contraires à ce que les réels disciples de Jésus avaient prêché, comme l’affranchissement à la loi (la Torah) – que Jésus respectait pourtant et appelait à respecter, tel le shabbat –, le rejet de la circoncision, le fait que la foi seule sauve l’âme et que le travail n’y est pour rien ; il prôna le prêche des nations païennes, bien que Jésus ait précisé n’avoir été envoyé qu’aux fils d’Israël, prétendit que Jésus était le « Fils de Dieu », alors que Jésus s’appelait le fils de l’homme, et affirma que la raison de sa venue était de se faire crucifier pour que soient pardonnés les péchés des croyants. C’est donc lui qui est le réel fondateur de la version du christianisme qui allait finalement sortir vainqueur des luttes intestines entre les différents courants chrétiens des premiers siècles.. Gilles Kervenn.

[1][13] Là encore, l’attribution de cet évangile est un sujet de controverse depuis au moins le IIe siècle. Dans la tradition chrétienne, l’auteur en est l’apôtre Jean (à ne pas confondre avec le prophète et cousin de Jésus, Jean Le baptiste, fils de Zacharie). Ce point de vue est toujours défendu par certains érudits chrétiens, mais pour la plupart des experts modernes, l’auteur (ou les auteurs) est un inconnu, non contemporain de Jésus, le texte ayant été écrit vers 90 apr. J-C (avec une fourchette allant de 60 à 140). Gilles Kervenn.

[1][14] Comme on l’a vu, les noms et dates des évangiles donnés par l’auteur sont à prendre avec une grande précaution. La question de l’identité de l’auteur de chacun des évangiles est d’ailleurs, aujourd’hui encore, sujette à débat. Gilles Kervenn.

[1][15] Rapporté par Boukhâry.

[1][16] (Al-A’râf, v.157)

[1][17] (L’étoile, v.3-4).

[1][18] Tiré du livre « dialogue entre un musulman et un chrétien » de Hassan Baagil.

 

aimer et être aimé ?

Introduction

 

 

Le Prophète,

aimer et être aimé ?

 

De tous les sentiments profanes ou sacrés, l’amour est le plus doux et le plus sublime. Aimer son prochain procure à l’homme une multitude de bienfaits : sa personnalité s’épanouit grâce à l’amour et s’enrichit de nombreuses vertus telles que le dévouement, la loyauté, la fidélité, la générosité, la pudeur, la sagesse, l’équité, l’honnêteté…. L’amour développe également en lui de nobles comportements : tenir de bons propos, sourire à autrui, faire preuve de tolérance, savoir écouter l’autre et le consulter en retour en cas de besoin, fermer les yeux sur les défauts des gens, éviter de les mettre mal à l’aise et encourager les fautifs en nourrissant leur coeur d’espérance. Ce noble élan du coeur concentre véritablement en lui la quintessence des sentiments humains, car il implique le désir ardent et impatient de donner ou de rendre service, la gratitude, le sens de l’hospitalité, le respect de la dignité et de la sacralité de l’homme, la volonté d’introduire la douceur et la compassion dans son rapport au monde, le désir d’enseigner aux gens et d’éclairer leur vie par le savoir authentique et le souci de conformer ses paroles à ses actes. Il se manifeste aussi par la modestie, la propreté, une clémence constante, le goût pour la paix, le dynamisme, l’amour du travail bien fait, l’amabilité de l’expression ou encore un humour de bon aloi.

Toutes ces vertus, toutes ces qualités ont trouvé leur expression suprême en la personne de Muhammad fils de `Abdullâh, qui a su les faire siennes dans son coeur comme dans son comportement extérieur, dans sa vie privée comme dans sa vie publique. Il a su en être l’incarnation vivante à chaque instant de son existence dans son rapport au monde, que ce soit vis-à-vis de ses épouses, de ses enfants et petits-enfants, de ses compagnons ou même de ses ennemis.

Si Muhammad, la fierté de tout le genre humain, fait l’objet d’un tel amour dans tant de coeurs, c’est parce que tout être humain sain d’esprit ne peut que s’éprendre de la beauté où qu’il la rencontre. Ainsi le lui commande sa nature originelle.

Si Muhammad suscite tant de ferveur et d’affection à travers le temps et l’espace, c’est aussi en raison de l’amour profond et de la haute considération qu’il portait aux prophètes et messagers qui l’ont précédé. D’aucuns pourraient se demander à première vue pourquoi cette attitude justifie un surcroît d’amour à son égard. La réponse est simple. Nous savons bien qu’il est dans la nature humaine, depuis l’aube des temps d’éprouver de la jalousie et de l’hostilité entre semblables, ces sentiments générant opposition, reniement et dépréciations réciproques. De ces tares, le prophète de l’Islam est totalement et parfaitement exempt et pur. Loin de développer un sentiment de rivalité envers ceux qui en d’autres temps avaient été dotés des mêmes attributs que lui (l’élection divine, l’inspiration céleste, la transmission des messages divins et la perfection des moeurs), le prophète Muhammad a toujours rendu un vibrant hommage aux prophètes et envoyés qui l’ont précédé.

Il les aimait, car il voyait en eux des hommes venus proclamer haut et fort la vérité, répandant le bien et la beauté à la surface de cette planète, héritiers respectueux des livres saints et des messagers antérieurs.

Il est vrai que la moralité des prophètes atteint un degré si sublime de perfection qu’aucun être humain ordinaire, à savoir non élu ou inspiré, ne peut prétendre.

C’est là quelque chose d’incontestable.

Cependant, que les noms d’Abraham, de Moïse et de Jésus soient cités dans le Livre révélé à Muhammad, plus fréquemment encore que le nom de Muhammad lui-même, est une chose sans précédent.

Dans le Coran, on trouve en effet :

-1- 48 occurrences du nom d’Abraham.

-2- 136occurrences du nom de Moïse

-3- 36occurrences du nom de Jésus

-4- 4 occurrences du nom de Muhammad, auxquelles on peut ajouter une occurrence de la forme Ahmad. Au total donc, Muhammad n’est cité que cinq fois.

En terme de proportions, l’on voit bien que les mentions de Muhammad dans le Livre qui lui a été révélé sont étonnamment peu nombreuses comparées à celles d’Abraham, de Moïse et de Jésus.

En soi, cette répartition constitue une preuve tant sur le plan objectif que moral de l’authenticité de la prophétie de Muhammad. En effet, seul un véritable prophète, totalement voué à la vérité, proclamant courageusement ce qui lui est révélé sans rien en dissimuler, peut atteindre ce haut degré d’équité et d’impartialité dans sa transmission d’un texte saint qui accorde une telle prépondérance aux autres prophètes.

A ce premier constat sur la place de choix que le Coran réserve à l’évocation des autres prophètes, viennent s’en ajouter d’autres :

Tout d’abord, le Coran révélé par Allah au prophète Muhammad est le seul registre consignant le nom des principaux prophètes et envoyés, ainsi que leurs livres, leurs principes, leurs missions et leurs messages véritables.

Parfois, il évoque les messagers de façon générale, comme l’illustrent ces versets :

« Dis : Louange à Allah et paix sur ses Serviteurs qu’Il a élus !».

« Allah choisit des messagers parmi les Anges et parmi les hommes ».

« Ils sont auprès de Nous, certes, parmi les meilleurs élus ».

« Et il y a des messagers dont Nous t’avons raconté l’histoire précédemment, et des messagers dont Nous ne t’avons point raconté l’histoire».

Parfois, en revanche, l’évocation se fait plus précise et détaillée, comme le montrent ces deux passages tirés respectivement des sourates al-An`âm et Maryam :

«Tel est l’argument que Nous inspirâmes à Abraham contre son peuple. Nous élevons en haut rang qui Nous voulons Ton Seigneur est Sage et Omniscient. Et Nous lui avons donné Isaac et Jacob et Nous les avons guidés tous les deux. Et Noé, Nous l’avons guidé auparavant, et parmi la descendance (d’Abraham)(ou de Noé), David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron. Et c’est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. De même, Zacharie, Jean-Baptiste, Jésus et Elie, tous étant du nombre des gens de bien. De même, Ismaël, Elisée, Jonas et Lot. Chacun d’eux Nous l’avons favorisé par-dessus le reste du monde ».

«Et mentionne dans le Livre, Abraham. C’était un très véridique et un Prophète. (…) Et mentionne dans le Livre Moïse. C’était vraiment un élu, et c’était un Messager et un prophète. Du côté droit du Mont (Sinaï) Nous l’appelâmes et Nous le fîmes approcher tel un confident et par Notre miséricorde, Nous lui donnâmes Aaron son frère comme prophète. Et mentionne Ismaël, dans le Livre. Il était fidèle à ses promesses ; et c’était un Messager et un prophète. Et il commandait à sa famille la prière et la Zakât ; et il était agréé auprès de son Seigneur. Et mentionne Idris, dans le Livre. C’était un véridique et un prophète et nous l’élevâmes à un haut rang. Voilà ceux qu’Allah a comblés de faveurs, parmi les prophètes, parmi les descendants d’Adam, et aussi parmi ceux que Nous avons transportés en compagnie de Noé, et parmi la descendance d’Abraham et d’Israël, et parmi ceux que Nous avons guidés et choisis. Quand les versets du Tout Miséricordieux leur étaient récités, ils tombaient prosternés en pleurant ».

Par ailleurs, la vocation universelle de la religion de Muhammad, religion qui s’adresse à tous les hommes quelle que soit l’origine ou la localisation, implique que le coeur de Muhammad, son âme et son esprit puissent accueillir tous les prophètes et tous les livres saints et qu’il fasse l’éloge de ses frères prophètes.

Bien que la mission prophétique ultime soit complète et parfaite, le Prophète a reçu l’injonction de suivre l’exemple des prophètes qui l’ont précédé, concernant les points fondamentaux de la croyance, les obligations de la foi et les valeurs morales :

«Certes vous avez eu un bel exemple [à suivre] en Abraham et en ceux qui étaient avec lui »

«Voilà ceux qu’Allah a guidés : suis donc leur direction », ici il est fait allusion à la série de prophètes et d’envoyés dont les noms ont été cités dans les versets qui précèdent directement celui-ci.

Le prophète Muhammad est donc aimé à la fois pour ses qualités et sa conduite morale qui confinent à la perfection, et pour la relation chaleureuse et éminente qu’il entretient avec les autres membres de la grande fratrie prophétique dispersés à travers les époques et les contrées, qui ont répandu la connaissance, la lumière et la vertu, depuis Noé jusqu’au Messie Jésus fils de Marie, que les bénédictions d’Allah et sa miséricorde soient sur eux tous.

A travers ces quelques lignes d’introduction, nous avons esquissé la nature des relations qui unissent les prophètes. Nous aurons l’occasion, dans les pages qui suivent de les étudier plus en détail et de constater, une fois de plus, le rang élevé que les élus d’Allah ont atteint par leur vertu. Ils nous proposent un modèle de sincérité, de fidélité et de grandeur qui devrait servir d’idéal à toutes les âmes nobles de par le monde.

Si en effet, Allah a choisi d’envoyer comme messagers à l’humanité, plutôt que des anges, des hommes pris en leur sein, c’est bien pour nous montrer que la perfection morale est accessible aux hommes et que ce n’est donc pas qu’une simple vue de l’esprit.

« Leurs messagers leur dirent : « Certes, nous ne sommes que des humains comme vous ».

« Dis : Je suis en fait un être humain comme vous. Il m’a été révélé (…)».

Si des êtres doués de la même nature, de la même constitution physique, des mêmes caractéristiques morales que nous, ont pu incarner à un degré inégalé l’essence même de l’amour, du respect et tissé entre eux des relations lumineuses pleines d’estime et de sincérité, c’est bien la preuve, qu’à notre modeste niveau, dans la mesure de nos capacités et selon la force de notre détermination, nous pouvons nous aussi aspirer à instaurer des relations fraternelles avec le reste des hommes, d’où la haine, la jalousie et le rejet seraient définitivement bannis.

 

LUNDI DE PÂQUES CHEZ LES CHRETIENS

Au nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux le très Miséricordieux

LUNDI DE PÂQUES CHEZ LES CHRETIENS

 

Plus de deux milliards de chrétiens s’apprêtent à célébrer le jour de Pâques en mémoire selon leur rite à la résurrection du prophète Jésus. Selon la bible, le Préfet Pilate ordonna la crucifixion de Jésus entre deux autres brigands. A la mort de Jésus, un homme appelé Joseph demanda à disposer du corps. Accompagnés d’un homme nommé Nicodème, ils prirent le corps et l’enveloppèrent dans un linceul pour le mener à un tombeau fermé d’un rocher imposant.

Au premier jour de la semaine, quelques femmes se rendirent au tombeau pour embaumer le corps de Jésus, elles virent le rocher déplacé, entrèrent dans le tombeau vide et aperçurent un homme vêtu de blanc qui leur dit « N’ayez pas peur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié est ressuscité…  »

L’Islam ne reconnaît ni la crucifixion et ni la mort de Jésus. Dieu dans le Coran dit :

« Parce qu’ils ont dit : »Nous (Les Juifs) avons tué le Messie Jésus fils de Marie, le Messager de Dieu ». Ils ne l’ont ni tué, ni crucifié, mais ils furent abusés par quelque ressemblance. Ceux qui ont été en désaccord à son sujet doutèrent certainement de sa vraie identité, car ils n’avaient de lui aucune connaissance sûre si ce n’est une simple conjecture et ils ne l’ont pas tué pleinement convaincus de son identité. Dieu l’a plutôt élevé à Lui et Dieu est constamment Puissant et Sage ». (S4/v157-158).

Le commentaire coranique nous dit : « Lorsque Dieu voulut élever Jésus à Lui, celui-ci entra dans la maison la tête dégouttant encore de l’eau pour trouver les douze apôtres. Il leur dit : « Il en est parmi vous quelques-uns qui me renieront douze fois après avoir cru en moi ». Puis il poursuivit : « Qui d’entre vous désire donc être mon compagnon au Paradis et prend ma ressemblance pour être tué à ma place. Un jeune homme appelé Sergus (Serge) se leva en répondant à sa demande. Il lui dit « assieds-toi ». Après avoir insisté trois fois, Jésus dit : « C’est toi alors l’homme volontaire ». On donna à ce jeune homme la ressemblance de Jésus, et Dieu éleva Jésus au ciel par une lucarne. Les juifs prirent le ressemblant de Jésus (sur selon d’autres sources indication de Judas) le tuèrent puis le crucifièrent. Certains après avoir cru en lui, le renièrent douze fois et ils se divisèrent en trois groupes :

Les premiers qui sont les Jacobins, déclarèrent : « Dieu était parmi nous le temps qu’il voulut puis monta au ciel ».

Les deuxièmes, qui sont les Nestoriens dirent : « Le fils de Dieu vécut parmi nous le temps que Dieu voulut puis Il l’éleva à Lui ».

Les troisièmes qui formaient les soumis (musulmans) affirmèrent : « Le serviteur de Dieu et Son Prophète était resté parmi nous le temps que Dieu voulut. Puis Dieu l’éleva à Lui ». A la suite, les deux premiers groupes se coalisèrent et tuèrent le troisième groupe. Ainsi, l’Islam demeura latent jusqu’à l’avènement du Prophète Mohamed (sur la bénédiction et la paix).

Donc, nous autres musulmans disons que Jésus fils de Marie (sur lui la paix) fut élevé auprès de Dieu, qui le renverra sur Terre pour entre autres une mission bien précise : traquer le Charlatan ou Antéchrist et le tuer. Par ailleurs, Jésus Fils de Marie n’ayant pas connu la mort terrestre devra la subir et cela conformément au verset suivant qui dit « Toute âme doit goûter à la mort » (s3/v185).

 

Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches,  et tous ses compagnons !

 

 

Association aceiweb

Revu par Abu Hamza Al-Germâny

 

  

 

   Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

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L’islam à la portée de tous !

Jésus a-t-il été crucifié ?

Jésus a-t-il été crucifié ?  

 

 

M : Le Saint Coran mentionne dans la sourate les femmes (verset 157) que Jésus n’a pas été crucifié :

« Et à cause de leur parole [celle des juifs] :Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager de Dieu… Or, ils [les Juifs] ne l’ont ni tué, ni crucifié….»

 

  Croyez-vous toujours qu’il est mort sur la croix ?

 

C : Oui, il est décédé et ensuite il a été ressuscité.

 

M : Nous sommes tous d’accord que personne n’a vu le moment de sa résurrection. Ils ont trouvé le sépulcre où on a déposé Jésus vide et on en a conclu qu’il fût ressuscité parce que les disciples et d’autres témoins l’ont vu en vie après sa prétendue crucifixion. Ne pourrait-il pas être possible qu’il ne soit pas mort sur la croix, comme il est mentionné dans le Coran.

 

C : Comment pouvez-vous prouver cela ?

 

M : Regardons les passages dans la Bible qui soutiennent mes propos. Est-ce que vous attachez plus d’importance à ce qu’a dit Jésus ou aux oui-dire des disciples, apôtres et autres témoins.

 

C : Aux paroles de Jésus bien entendu.

 

M : C’est en concordance avec ce que dit Jésus (Matthieu, 10:24) :

«Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur.»

 

C : Mais Jésus lui-même a dit qu’il ressusciterait des morts (Luc, 24 :46) : « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour.»

 

M : Le terme souffrir est souvent exagéré dans la Bible et défini comme «mort» comme Paul l’a dit (1 Corinthiens, 15:31) : « Chaque jour je suis exposé à la mort » (c’est à dire je souffre chaque jour). Voici quelques preuves :

 

1. Sur la croix, Jésus implorait l’aide de Dieu (Matthieu, 27:46): «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» et dans Luc,» (22:42): « Disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.» (Cette coupe est la coupe de la mort).

 

2. La prière de Jésus pour ne pas mourir sur la croix fut exaucée par Dieu, selon Luc, Hébreux et Jaques. Alors comment aurait-il pu mourir sur la croix? (Luc, 22:43) : « Alors un ange lui apparut du ciel pour le fortifier.» C’est donc l’Ange qui est venu pour lui assurer que Dieu ne le laisserait pas dans l’abandon. Hébreux (5:7) : « C’est lui [Jésus] qui, dans les jours de sa chair, présenta à grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort et qui fut exaucé à cause de sa piété.»

 

          Les prières de Jésus furent exaucées, ce qui veut dire que Dieu y a répondu favorablement.

 

         Jaques (5:16): «…La prière fervente du juste a une grande efficacité.» Jésus a dit (Matthieu, 7:7-10); « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une Pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent?.» Si toutes les prières de Jésus furent acceptées par Dieu, y compris Celle de ne pas mourir sur la croix. Alors comment aurait-il pu mourir sur la croix?

 

3. Ses jambes n’ont pas été brisées par les soldats romains (Jean, 19:32-33) : «Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui. S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes.» Pouvez-vous vous fier à ces soldats pour pouvoir prononcer la mort de Jésus ou voulaient-ils le sauver parce qu’ils savaient qu’il était innocent ?

 

4. Si Jésus est mort sur la croix, son sang aurait du coaguler et il ne devrait pas y avoir de sang jaillissant de son corps lorsqu’on l’avait percé le côté. Mais l’Évangile mentionne du sang et de l’eau sortir du côté: (Jean, 19:34): «Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.»

 

5. Lorsque les pharisiens demandèrent à Jésus un miracle de sa vrai mission, il répondit (Matthieu, 12:40): « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.» Négligez maintenant le facteur du temps, qui n’est d’ailleurs pas trois jours et trois nuits mais un seul jour (samedi, en journée seulement) et deux nuits (la nuit du vendredi et celle du samedi).

 

  Jonas, était-il vivant dans le ventre de la baleine ?

 

C : Oui.

 

M : Jonas, était-il encore vivant lorsque la baleine l’avait vomi ?

 

C : Oui.

 

M : Alors Jésus était bien vivant comme il l’avait, prédit.

 

6. Jésus a dit lui-même qu’il n’est pas décédé sur la croix. Très tôt dimanche matin. Marie de Magdala se rendit au sépulcre qui était vide. Elle vit quelqu’un debout qui ressemblait à un jardinier. Après avoir parlé avec lui, elle se rendit compte que l’homme en question était Jésus et voulut le toucher. Jésus dit (Jean, 20:17) « Jésus lui dit: Ne me touche pas car je ne suis pas encore monté vers mon Père….» « Ne me touche pas», peut-être parce que sa blessure lui faisait du mal. « Je ne suis pas encore monté vers mon Père» veut dire qu’il était toujours vivant, pas encore mort, car si quelqu’un meurt, il retourne au Créateur. Ceci est la preuve la plus forte admise» par Jésus lui-même.

 

7. Après la prétendue crucifixion, les disciples croyaient qu’il ne s’agissait pas du même Jésus mais d’un Jésus spiritualisé parce que les corps ressuscités sont spiritualisés.

 

C : Interruption. Comment pouvez-vous être sûr que les corps ressuscités sont spiritualisés ?

 

M : C’est ce que dit Jésus lui-même dans la Bible, il dit ils sont semblables aux Anges.

 

C : Où dans la Bible ?

 

: Dans Luc (20 :34-36) :

 

  Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris; mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux Anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.»

 

         Après Jésus les a convaincus qu’il était la même personne en leur faisant toucher ses mains et ses pieds. Lorsqu’ils ne le croyaient toujours pas, il leur a demandé de la viande pour leur montrer qu’il mangeait toujours comme tout être humain. Lisez Luc (24:36-43)

« Tandis qu’ils [les disciples] parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous !»

 

         Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi. Touchez-moi et voyez: un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai ». Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Il en prit, et il mangea devant eux.»

 

8. Si vous croyez toujours qu’il est mort sur la croix, alors il était un faux Prophète et maudit par Dieu selon ces passages (Deutéronome, 13:5) : « Ce Prophète ou ce songeur sera puni de mort…»; Deutéronome (21:22-23) : «Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage.»

 

         Croire à sa mort sur la croix, c’est le discréditer en tant Prophète. Les juifs ont prétendu avoir tué Jésus sur la croix et ils ont, en conséquence, représenté son allégation de Prophète comme fausse.

 

         Les chrétiens croient que la crucifixion est nécessaire pour leur rémission des péchés et ils doivent, par conséquent, aussi accepter la malédiction de Jésus. Cette croyance chrétienne s’oppose à l’enseignement de la Bible dans Osée (6:6) : « Car j’aime la piété et non les sacrifices. Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.» C’est aussi en opposition avec ce qu’à enseigné Jésus (Matthieu, 9:13): «Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices….» A nouveau Jésus dit (Matthieu, 12:7) : « Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents.»

 

C : Pourquoi est-ce que les gens croient alors à la résurrection ?

 

M : C’est Paul qui a enseigné la résurrection (Actes, 8):

…Et les uns [juifs] disaient: Que veut dire ce discoureur? D’autres, l’entendant [Paul] annoncer Jésus et la résurrection, disaient : II semble qu’il annonce des divinités étrangères.»

 

         Paul, qui n’a jamais vu Jésus a d’ailleurs admit que la résurrection était dans son évangile (II Timothée, 2:8) :

« Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Évangile.»

 

         Il fut aussi le premier à proclamer Jésus fils de Dieu (Actes, 9:20) :

« Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.»

 

         Le christianisme n’est donc pas l’enseignement de Jésus mais celui de Paul.

 

C : Mais Marc (16:19) mentionne que Jésus fut enlevé au ciel et qu’il s’assit à la droite de Dieu: «Le Seigneur, après leur avoir parlé, il  fut enlevé au ciel, et s’assit à la droite de Dieu.»

 

M : Comme je vous l’ai dit lors de la discussion sur la Sainte Bible, la partie Marc 16, versets 9-20, a été supprimé dans certaines bibles. Voir la note en bas de page dans La Version Standard Révisée (The Revised Standard Version), la Nouvelle Bible Standard Américaine (The New American Standard Bible) et la Nouvelle Traduction Mondiale des Saintes Écritures (The New World Translation of the Holy Scriptures).

 

         Si vous croyez toujours que Jésus est divin parce qu’il fut enlevé au ciel, alors pourquoi n’acceptez-vous pas la divinité d’autres Prophètes qui furent aussi enlevés au ciel ?

 

C : Qui sont-ils ?

 

M : Elie (II Rois, 2 :11-12) : «…et Élie monta au ciel dans un tourbillon. Elisée regardait et criait… Et il ne le vit plus….» Hénoch aussi fut enlevé au ciel par Dieu (Genèse, 5:24) : « Hénoch marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit.» Ceci fut aussi répété dans Hébreux (11:5) : « C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce Dieu l’avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréé de Dieu.»

LE VERITABLE BONHEUR

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

 

 

LE VERITABLE BONHEUR  

ENTRE TES MAINS

 

 

      Cher lecteur prends connaissance de l’Islam qui te garantit un véritable bonheur ici-bas et dans l’au-delà en sachant que :

  1. La création de l’univers, sa gestion et la subsistance de toutes les créatures appartiennent exclusivement à Allah qui n’a besoin de l’aide ni du concours de personne.
  2. Allah est unique. Il n’engendre pas et n’a pas été engendré et sans aucun égal.
  3. Celui qui procure tout bien et Celui qui nuit est Allah seul.
  4. Allah est le Seul digne d’être adoré. Point d’intermédiaire entre Lui et nous Ses créatures. Il entend tout, voit tout et Il est au-dessus du Trône.
  5. L’Islam invite au bonheur éphémère de cette vie et au bonheur éternel de l’au-delà.
  6. L’Islam est une religion complète et n’admet donc aucun ajout, et ne peut être associé à aucune autre religion car c’est une religion parfaite.
  7. L’Islam est la religion universelle qui remplit tous les besoins humains concernant la vie familiale, sociale, économique et politique.
  8. l’Islam est la religion dont la ligne de conduite est restée intacte depuis des centaines d’années et est appropriée à tout temps et en tous lieux.
  9. L’Islam appelle au respect des droits des père et mère, des voisins, des proches parents, etc.
  10. L’Islam recommande l’aide à autrui et demande de voler au secours des affligés afin d’alléger leur affliction.
  11. L’Islam enjoint de venir en aide aux autres face aux difficultés d’ici-bas et de l’au-delà en les dirigeant vers ce qu’Allah aime et agrée.
  12. L’Islam recommande la protection de l’esprit et du corps contre toute atteinte.
  13. L’Islam encourage la pratique de tout bien et met en garde contre tout mal.
  14. La véracité de l’Islam n’est pas atteinte par les fautes commises par ceux qui le suivent dues à leur ignorance ou à la mauvaise compréhension de ses textes.
  15. L’Islam accorde aussi bien à l’homme qu’à la femme des droits complets en matière d’adoration, de récompense, de biens et d’héritage.
  16. L’Islam apporte les meilleures solutions à tous les problèmes de la vie et de la meilleure manière.
  17. Nul ne peut apporter une religion semblable à l’Islam dont les lois et les recommandations qui englobent tous les domaines de la vie sont inimitables.
  18. Nul ne peut trouver de défauts ou de manques au sein de l’Islam si ce n’est un ignorant ou un ennemi (en les forgeant injustement).
  19. Quiconque embrasse l’Islam ne l’abandonnera jamais, lorsqu’il le saisit (comprend) véritablement.
  20. L’Islam repose sur le savoir (la connaissance), l’action et l’appel.
  21. L’Islam est une religion facile (dans sa mise en pratique et sa compréhension) et approuvée par tout sain d’esprit.
  22. Les enseignements concernant l’Islam ne doivent pas être puisés auprès des ignorants ou des ennemis (des envieux) de cette religion.
  23. L’Islam n’impose aucune gêne ni aucune indisposition et il attribue une récompense énorme pour toute bonne action minime soit-elle ici-bas et dans l’au-delà.
  24. Le noble Coran n’est pas atteint par le faux et ses lois ne se contredisent point. On y trouve les récits de ceux qui nous ont précédés, et les événements qui se produiront dans le futur et nous retournons à lui pour nous départager en cas de mésentente.
  25. L’Islam est contre toutes formes de terrorisme, qu’il soit individuel ou collectif. On ne doit pas attribuer à l’Islam les fautes de ceux qui ignorent ses principes.
  26. l’Islam est bâti sur l’unicité d’Allah dans l’adoration et sur l’acceptation du message du Prophète Muhammad (paix et salut d’Allah sur lui), l’accomplissement de la prière, l’acquittement de l’aumône légale (zakat), le jeune du mois de Ramadan et le pèlerinage à la Mecque pour celui qui en a les moyens.
  27. La foi en Islam a pour fondement la croyance en Allah le Très Haut, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, au jour dernier et en la prédestination bonne ou mauvaise.
  28. Cette religion nous enjoint à être bienfaisant envers les musulmans comme les non musulmans.
  29. Le Prophète de l’Islam est exempt de toute erreur ou faute et c’est lui qui a expliqué le contenu du noble Coran.
  30. L’Islam à travers le noble Coran et la Sunna a évoqué et exposé avant quiconque des faits scientifiques traitant des mers et des océans (Coran,s.25,v.53), du fœtus, etc.
  31. Sache que l’Islam est la dernière des religions célestes et Allah n’accepte aucune religion en dehors de celle-ci (Coran, s.3, v.85).
  32. Les livres révélés avant le noble Coran annoncent la venue du Prophète Muhammad (paix et salit d’Allah sur lui).
  33. C’est l’unique religion où Allah envoya un Prophète à toute l’humanité et c’est Muhammad, sur lui la paix et les bénédictions d’Allah.
  34. Tous les livres révélés se sont vus dénaturés à l’exception du noble Coran qui n’a subi aucun changement depuis plus de mille quatre cents ans.

 

Cher frère lecteur, assure ton bonheur et ta félicité dans ce bas monde et dans l’au-delà en embrassant l’Islam et sois le bienvenu dans l’univers des bienheureux…

 

Extrait du livre : Assârimou al-Battâr fi Tassady lis-Sahâratil Achrâr de Waheed Bâly

 

 Traduit par : PETAPKOU NJIKAM A.

 Revu et corrigé par : Abu Hamza Al-Germâny

 

  Publié par le bureau de prêche de Rabwah (Ryadh)

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Le temps dans le Coran et la Sounna

Le temps dans le Coran et la Sounna

Dieu — Exalté et glorifié Soit-Il — dit en rappelant ce grand bienfait qu’Il a généreusement accordé à Ses serviteurs : « Allah qui a créé les cieux et la terre et Qui, du ciel, a fait descendre l’eau ; grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a soumis à votre service les vaisseaux qui, par Son ordre, voguent sur la mer. Et Il a soumis à votre service les rivières. * Et pour vous, Il a assujetti le soleil et la lune à une perpétuelle révolution. Et Il vous a assujetti la nuit et le jour. * Il vous a accordé de tout ce que vous Lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits d’Allah, vous ne sauriez les dénombrer. L’homme est vraiment très injuste, très ingrat ». Sourate 14, Ibrâhîm, versets 32 à 34.

Dieu a ainsi compté la nuit et le jour, qui constituent le temps dont nous parlons, parmi les bienfaits les plus grandioses qu’Il a généreusement accordés à l’humanité. C’est par le temps que ce grand monde passe, depuis le début de sa création jusqu’à sa fin.

Dieu — Exalté et glorifié Soit-Il — a insisté sur ce bienfait précieux dans un autre verset en disant : « Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour ; le soleil et la lune. Et à Son ordre sont assujetties les étoiles. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent ». Sourate 16, An-Nahl, verset 12. A la fin de ce verset que nous venons de citer, Dieu souligne qu’il y a en ces bienfaits des signes et des preuves manifestes pour ceux qui sont pourvus de raison et ceux qui méditent.

Et Il dit — Exalté et Soit-Il : « Nous avons fait de la nuit et du jour deux signes, et Nous avons effacé le signe de la nuit, tandis que Nous avons rendu visible le signe du jour, pour que vous recherchiez des grâces de votre Seigneur, et que vous sachiez le nombre des années et le calcul du temps. Et Nous avons expliqué toute chose d’une manière détaillée ». Sourate 17, Al-Isrâ’, verset 12.

Et Il dit — Exalté et Soit-Il : « Parmi Ses merveilles, il y a la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Dieu qui les a créés, si c’est Lui que vous adorez ». Sourate Fussilat, verset 37.

Dieu, Exalté Soit-Il, a blâmé les mécréants qui ont perdu leur vie et l’on dépensée dans la mécréance. Ils n’ont pas quitté la mécréance au profit de la foi, malgré la longue vie qu’ils ont eue.

Dieu, Exalté Soit-Il, dit : « …Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse ? L’avertisseur, cependant, vous était venu. Et bien, goûtez (votre punition). Car pour les injustes, il n’y a pas de secoureur » Sourate Fâtir, verset 37.

Dieu montre ainsi que le fait d’avoir une longue vie implique le devoir de prendre conscience et de voir avec lucidité. La longue vie est un champ pour la foi et le rappel. Dieu a fait de l’âge, qui est le temps vécu par l’être humain, un argument contre lui, de même que la présence d’un message et d’un avertissement constituent un argument contre lui.

Le Hâfidh Ibn Kathîr dit dans l’exégèse de ce noble verset : « Cela veut dire : n’aviez-vous pas eu ici-bas des vies qui, si vous étiez de ceux qui profitent de la vérité, étaient largement suffisantes pour que vous en profitiez ! Qatâdah dit : Sachez que la longueur de la vie est un argument [contre celui qui la perd] ; nous recherchons refuge auprès de Dieu contre la perte de la foi avec l’âge ».

Al-Bukhârî a rapporté, dans son Sahîh, selon Abû Hurayrah, que Dieu l’agrée, le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : « Dieu, Exalté Soit-Il, n’a laissé aucune excuse à une personne dont il a prolongé l’âge jusqu’à soixante ans ». L’Imâm Ahmad a rapporté, dans son Musnad, selon Abû Hurayrah également, le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : « Celui à qui Dieu accorde une vie de soixante ans, Il ne lui a laissé aucune excuse ». Cela signifie que Dieu ne lui a laissé aucune excuse à présenter, car Dieu lui a accordé un long sursis à travers cette longue vie.

Outre les versets susmentionnés, de nombreux autres versets attirent l’attention sur la grande valeur de ce bienfait fondamental qu’est le temps. Il suffit de savoir que Dieu, Exalté et glorifié Soit-Il, a juré par le temps sous ses diverses formes, dans Son Noble Livre, dans maints versets, pour montrer la valeur du temps et son importance. Ainsi, Dieu, glorifié Soit-Il, a-t-Il juré par la nuit, le jour, l’aube, le matin, le crépuscule, le jour montant (ad-duhâ), et le temps (al-‘asr) : « Par la nuit quand elle enveloppe tout ! * Par le jour quand il éclaire ! » Sourate Al-Layl, versets 1 et 2, « Et par la nuit quand elle se retire ! * Et par l’aurore quand elle se découvre ! » Sourate 74, Al-Muddaththir, versets 33 et 34, « par la nuit quand elle survient ! * et par l’aube quand elle exhale son souffle ! » Sourate At-Takwîr, versets 17 et 18, « Non !… Je jure par le crépuscule * et par la nuit et ce qu’elle enveloppe » Sourate Al-Inshiqâq, versets 16 et 17, « Par l’Aube ! * et par les dix nuits ! » Sourate Al-Fajr, versets 1 et 2, « Par le Jour montant ! * Et par la nuit quand elle couvre tout ! » Sourate Ad-Duhâ, versets 1 et 2, « Par le Temps ! * L’homme est certes, en perdition » Sourate Al-‘Asr, versets 1 et 2.

Notons que toute chose sur laquelle Dieu a juré par le temps est de la plus grande importance. Il a juré par le temps notamment sur deux questions d’une importance capitale. La première consiste à innocenter le Messager, paix et bénédiction de Dieu sur lui, de la fausse allégation des mécréants qui prétendaient que Dieu avait abandonné le Prophète. La seconde chose c’est de montrer que l’homme sera perdu et périra sauf ceux qui ont cru et qui ont accompli les bonnes œuvres. Pour ces deux questions, Dieu Exalté Soit-Il, a juré par le temps :

« Par le Jour montant ! * Et par la nuit quand elle couvre tout ! * Ton Seigneur ne t’a ni abandonné, ni détesté » Sourate Ad-Duhâ, versets 1 à 3.

« Par al-`asr (le temps) ! * L’homme est certes, en perdition, * sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance » Sourate Al-‘Asr.

L’Interprète du Coran (Turjumân Al-Qur’ân), notre maître ‘Abdullâh fils de ‘Abbâs, que Dieu les agrée tous deux, dit : al-‘asr c’est le temps.

Si tu perds mille ans dans des choses futiles, puis tu te repens et le bonheur s’établit pour toi pendant le dernier instant de ta vie, alors tu seras dans le Paradis éternellement. Tu sauras alors que la chose la plus précieuse c’est ta vie à cet instant de bonheur. Le temps fait partie des bienfaits fondamentaux. C’est pour cela que Dieu en a fait un serment solennel et a attiré l’attention sur le fait que la nuit et le jour constituent une opportunité que l’homme perd ! Ce sont là quelques éléments du noble Coran indiquant la valeur du temps et montrant qu’il fait partie des bienfaits.

Recherchez la vérité

Recherchez la vérité

 

Louange à Allah. Nous Le louons, nous implorons Son aide et nous demandons Son pardon. Nous cherchons protection auprès d’Allah contre notre propre mal et contre nos mauvaises actions. Quiconque Allah guide, nul ne peut l’égarer, et quiconque Il égare, nul ne peut le guider. J’atteste que rien ne mérite d’être adoré à part Allah, Seul et sans associé, et que Mohammed est Son serviteur et Messager.

De nos jours, beaucoup de gens font preuve de curiosité au sujet de l’Islam, mais leurs connaissances varient sensiblement. Leur savoir en matière d’Islam peut provenir d’un article, d’un livre ou d’un texte religieux étudié à l’école. Certains ont eu l’occasion de rencontrer des musulmans, de passer près d’une mosquée, de regarder un documentaire ou un journal télévisé consacré à l’Islam, ou encore de voyager dans un pays musulman. Pour certains, l’Islam n’est qu’une religion parmi tant d’autres, mais pour un grand nombre d’entre eux, l’Islam fait désormais l’objet d’un intérêt tout particulier. A travers ce livre, je m’adresse à ceux qui ne trouvent pas de réponse à leurs nombreuses questions personnelles : « Qui suis-je ? Quel est le véritable Dieu ? Quelle est la voie du salut ? Est-ce l’Islam ? Qu’est-ce que ma conversion à l’islam signifie pour moi, pour mes proches et pour la société dans laquelle je vis ? »

Aujourd’hui de plus en plus de gens ont pris conscience que les progrès d’ordre matériel et profane de notre société ont créé une sorte de vide spirituel qui, par ailleurs, a provoqué un certain nombre de problèmes socio-économiques, politiques, ou encore psychologiques. C’est pour cette raison que ceux qui auparavant s’écriaient : « Laissez-nous vivre et nous amuser ! » ou encore, « Nous ne voulons pas entendre parler de Dieu ! » Ces personnes-là sont désormais à la recherche de la vérité. Ils soulèvent les mêmes questions que nous venons juste de soulever, car la nature humaine fait instinctivement la différence entre le bien et le mal ou la vérité et le mensonge. Cette même nature humaine n’est pas à l’aise quand les attributs divins sont dégradés ou lorsque des qualités humaines lui sont attribuées. Elle reconnaît qu’il ne peut y avoir qu’un seul et unique véritable Dieu et par conséquent, qu’une seule et unique religion que ce même Dieu accepte. Allah ne demande pas à ses créatures à la fois de l’adorer seul et d’adorer en même temps Jésus, Bouddha, le feu, la lumière, ou encore Krishna, le soleil, la lune, Rama, Khomeiny, les temples, les prophètes, la croix, un arbre, des saints, des prêtres, des moines ou quoi que ce soit.

Tout, excepté Allah, fait partie de la création. Les créatures sont imparfaites et ont besoin des autres, mais Allah Lui, se suffit à lui-même. Il est le Premier et rien n’a pu exister avant Lui. Il est aussi le Dernier et rien ne peut exister après Lui, et c’est vers Lui que nous allons finalement retourner. Il n’engendre pas et n’a pas non plus été engendré. Personne ne lui a attribué son nom. Il s’est Lui-même appelé Allah. Le mot Allah signifie : l’unique et véritable divinité qui seule mérite d’être adorée. Allah n’est pas un dieu « nationaliste » ou « tribal », Il est le Créateur de toute chose et mérite donc que nous nous soumettions à Lui, et à Lui seul. Il a appelé cette forme de soumission : « Islam ».

Dès que l’homme se mit à adorer les créatures d’Allah, animées ou inanimées, la confusion s’installa. A travers la dernière révélation divine à l’homme, le Coran, Allah explique de façon très claire le but pour lequel l’homme est présent sur terre. Que ce soit en public ou en privé, l’homme doit se comporter conformément aux règles divines. Il s’agit là de ce que l’on appelle « l’adoration » dans l’Islam. C’est précisément la raison pour laquelle nous avons tous été créés. Il existe des gens qui acceptent Allah comme étant le seul et unique vrai Dieu qui mérite d’être adoré, mais qui ne vivent pas conformément aux commandements divins. Par leurs actes, ils se sont écartés de l’Islam et ne sont pas un critère de jugement de cette religion. L’Islam est une religion parfaite, mais les hommes ne le sont pas. Notre devoir est donc de se renseigner au sujet de l’Islam.

Ce livre a pour but d’inciter les gens à rechercher leur salut en se penchant de très près sur l‘histoire d’un homme et de sa longue quête :

« Salman Al Fârissi » (Salman le Perse).

Pour quelle raison devrions-nous rechercher notre salut ? N’avons-nous rien à apprendre ? Lorsque que nous prenons conscience que nous ne possédons même pas l’air que nous respirons, que nous avons bel et bien été créés et que nous ne nous sommes pas créés nous-mêmes, il est tout naturel de vouloir en savoir plus sur Dieu (Allah). C’est Lui qui nous a créés, nous a donnés vie et vers qui, un jour, nous allons retourner. Ce jour-là sera soit un jour de bonheur éternel, soit un jour de tourment éternel.

 

L’Islam, la seule issue de cette recherche

Beaucoup de personnes autour de nous sont comme Salman. Ces personnes recherchent la vérité sur le véritable et unique Dieu. L’aventure de Salman est similaire à l’histoire de certaines personnes à notre époque. La recherche entreprise par certains, les mena d’une église à l’autre, de l’église au bouddhisme ou à la passivité, du Judaïsme à la neutralité ou encore d’une religion à des formes de méditations, voire de torture mentale. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens ou d’entendre parler de certains qui passent d’une pensée à une autre, mais qui sont trop effrayés à l’idée même de se renseigner sur l’Islam ! Cependant, en rencontrant des musulmans, ils finirent par devenir un peu plus ouverts d’esprit. L’aventure de Salman est l’histoire d’une longue recherche. En tirant des leçons de son histoire, vous pourrez écourter la vôtre.

Que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammed et notre dernière invocation est : la louange à Allah, seigneur des mondes…

 

Votre site :

www.islamhouse.com

Que pensent les musulmans de Jésus (sur lui la paix) ?

Que pensent les musulmans de Jésus (sur lui la paix) ?

 

Les musulmans respectent et révèrent Jésus (que la paix soit sur lui).  Ils le considèrent comme l’un des plus importants messagers que Dieu a envoyé à l’humanité.  Le Coran confirme sa naissance miraculeuse (d’une vierge), et un chapitre du Coran est intitulé « Maryam » (Marie).  Le Coran décrit la naissance de Jésus comme suit :

 

« (Rappelle-toi) quand les Anges dirent: « Ô Marie, voilà que Dieu t’annonce une parole de Sa part : son nom sera le Messie Jésus, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés de Dieu.  Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr, et il sera du nombre des gens de bien ».  Elle dit : « Seigneur !  Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée? ».  « C’est ainsi ! », dit-Il.  Dieu crée ce qu’Il veut.  Quand il décide d’une chose, Il lui dit seulement « Sois », et elle est aussitôt. » (Coran, 3:45-47)

 

Jésus est né de façon miraculeuse sur l’ordre de Dieu, tout comme Adam, à qui Dieu avait insufflé la vie sans qu’il n’ait eu de père.  Dieu a dit :

 

« Pour Dieu, Jésus est comme Adam qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit : « Sois» ; et il fut. » (Coran, 3:59)

 

Durant sa mission prophétique, Jésus a accompli plusieurs miracles.  Dieu nous révèle que Jésus a dit :

 

« « En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur.  Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d’un oiseau, puis je souffle dedans ; et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau.  Et je guéris l’aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu.  Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons… » » (Coran, 3:49)

 

Les musulmans croient que Jésus n’a pas été crucifié.  Ses ennemis avaient l’intention de le crucifier, mais Dieu l’a sauvé et l’a élevé vers Lui.  Et l’apparence physique de Jésus fut donnée à un autre homme.  Alors, les ennemis de Jésus s’emparèrent de cet homme et le crucifièrent, croyant ainsi crucifier Jésus.  Dieu a dit :

 

« …Ils dirent : « Nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le messager de Dieu »…   Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais son apparence fut donnée à un autre homme (et ils tuèrent cet homme)… » (Coran, 4:157)

 

Ni Mohammed  ni Jésus ne vinrent pour apporter des changements à la doctrine de base selon laquelle on ne doit croire qu’en un seul Dieu, doctrine qui fut prêchée par d’autres prophètes avant eux ; ils vinrent plutôt pour la confirmer et la renouveler.1

 

 

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Note :

(1) Les musulmans croient aussi que Dieu a révélé un livre saint appelé Injil (Évangile) à Jésus, dont certaines parties sont peuvent encore être disponibles dans les enseignements de Dieu à Jésus que l’on retrouve dans le Nouveau Testament.  Mais cela ne signifie pas que les musulmans croient à la Bible que nous connaissons aujourd’hui, car elle n’est pas constituée des écritures originales qui furent révélées par Dieu.  Elles ont subi des altérations, des additions et des omissions.  Cela a été reconnu par le comité chargé de la révision de la Sainte Bible.  Ce comité était composé de trente-deux membres, tous des érudits.  Ils assurèrent le bon déroulement de la révision et des délibérations du Conseil Consultatif composé de cinquante représentants des diverses confessions religieuses coopératrices.  Le comité a déclaré, à la page IV de la préface de la Sainte Bible (la version standard révisée, en anglais): « À quelques endroits, il est évident que le texte a subi des modifications lors de sa transmission, mais aucune des versions ne procure un rétablissement satisfaisant.  Nous ne pouvons que nous fier au meilleur jugement des érudits compétents en ce qui concerne la reconstitution la plus probable des textes originaux.»  Le comité a également déclaré, à la page VII de la préface : « Des notes ont été ajoutées pour indiquer d’importantes variations, additions ou omissions dans les anciennes sources (Mathieu 9.34 ; Marc 3.16 ; 7.4 ; Luc 24.32, 51, etc.). »

 


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